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 » En politique, la promesse a mauvaise réputation. Le rapport de la politique aux promesses juge la politique, et il la juge sévèrement. La politique serait un art du mensonge, de la ruse, de la séduction, de la trahison. Et la promesse ne serait qu’un instrument parmi d’autres pour gouverner la populace, qui par nature est crédule. Pourtant, malgré ce constat sombre, on constate qu’on ne peut se passer de promesses, et même que l’on en redemande toujours. La promesse, même mensongère, même intenable, serait consubstantielle à la politique, et nous permettrait d’en saisir la nature singulière. » Ancien ministre de l’Education nationale, directeur de recherches au CNRS, Vincent Peillon publiera « La promesse » aux Puf à la rentrée le 11 septembre.