Print Friendly, PDF & Email

Politique

Budget 2020 : A nouveau des suppressions massives de postes dans le second degré ?

Selon Le Parisien, l’Education nationale devrait connaitre une très légère baisse (-0.1%) du nombre total de ses postes en 2020, alors que l’Etat perdrait 2593 postes. Mais ce quasi maintien des postes intervient alors que de nouveaux dédoublements et des réduction des effectifs par classe sont attendus dans le premier degré. Pour la troisième année consécutive, le second degré devrait perdre des postes alors que le nombre d’élèves augmentera et qu’il fat appliquer la réforme des lycées en terminale.

Lisez l’article…

Petite enfance : Le gouvernement lance la politique des « 1000 premiers jours »

« Les vraies inégalités sont les inégalités d’origine, les inégalités de destin, les inégalités à la naissance ». La petite phrase prononcée par Emmanuel Macron le 25 avril 2019 a germé et devient le 19 septembre une nouvelle politique publique, celle de la petite enfance, avec une commission pilotée par Boris Cyrulnik. Oui le même Boris des Assises de la maternelle. Cette politique des « 1000 premiers jours » s’arrête d’ailleurs au seuil de l’école maternelle. Elle pourrait rendre plus visible et gênante pour le gouvernement le recul de scolarisation à 2 ans.

Lisez l’article…

Plan violence : « Traitement superficiel » selon le Snes Fsu

Le Snes Fsu analyse les 3 décrets publiés le 30 août qui constituent l’essentiel du plan violence.  » La sanction peut avoir un rôle éducatif, mais pour être utile, la réponse disciplinaire aux violences ne doit pas ressembler à une justice expéditive, or la réduction des délais va dans ce sens », estime le syndicat. Pour lui il aurait moeux valu renforcer les établissements :  » Il faut notamment baisser les effectifs de classe, avoir des équipes pluriprofessionnelles complètes (infirmières, assistantes sociales, PysEN…) et des vies scolaires renforcées ». Enfn le Snes note ce qu ele gouvernement n’a finalement pas fait : « La réduction du nombre de membres du conseil de discipline, les policiers à l’école et la suppression des allocations familiales, inscrits au projet de décret, n’ont finalement pas été retenus ».

Lisez l’article…

JM Blanquer impopulaire selon un sondage IFOP

Selon un sondage IFOP, 51% des français jugent que JM Blanquer est un mauvais ou très mauvais ministre, contre 42% d’avis favorable. Les avis négatifs viennent surtout de parents (de 24 à 49 ans). Ils diminuent chez les plus âgés. Les cadres supérieurs et les retraités ont une opinion plutôt positive du ministre alors que les cadres intermédiaires et employés le jugent majoritairement négativement. Seul point positif d ece sondage pour le ministre : les Français jugent encore plus négativement ses prédécesseurs à l’exception de Jack Lang.

Lisez l’article…

Rouen : Nomination sans aucune consultation à la tête de l’Inspe

« C’est une situation ubuesque où nous avons appris la semaine dernière qu’uen administratrice provisoire allait se mettre en place ». Le président de l’Université de Rouen s’étonne de la nomination d’une administratrice provisoire de l’INSPE de Rouen sans qu’il ait été consulté. Selon un représentant Snesup-Fsu , cela va « à l’encontre de toutes les règles d’usage à l’université. Elle n’a pas les compétences pour diriger une Inspé ». L’administratrice est inspectrice de l’éducation nationale. La loi Blanquer donne aux ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur le choix du directeur de l’Inspe dans le cadre d’une procédure de choix.

Lisez l’article…

Peep : Une rentrée réussie, mais…

A quelques jours des élections des représentants des parents d ‘élèves, la seconde association de parents faisait un bilan de la rentrée le 17 septembre. Appuyé sur un sondage auprès de 8000 de ses adhérents, il montre une rentrée « réussie » mais avec motifs d’insatisfaction importants, notamment dans la réforme du lycée. La Peep annonce des guides pour aider les parents sur le harcèlement, l’école inclusive et le numérique.

Lisez l’article…

Réforme de l’éducation prioritaire : Les mots de la Peep

Quelle réforme de l’éducation prioritaire le ministère va t-il porter ? En octobre 2018 le ministre a donné mission à A Azema et P Mathiot de réfléchir à une réforme de l’éducation prioritaire. Et déjà le ministre posait la question des labels Rep et Rep+ : « Il n’est pas normal d’être dans une situation binaire en éducation prioritaire, y être ou ne pas y être », disait il en demandant « un changement de paradigme ». Le rapport devrait être remis très prochainement au ministre. Octobre 2018, la Cour des comptes remettait aussi en question la labellisation. La Peep a apporté le 17 septembre un éclairage sur les orientations du ministre.

Lisez l’article…

Privé : L’enseignement catholique ferme sur le financement des maternelles

C’est une des plus importantes conséquences de la loi Blanquer : les communes vont devoir maintenant les écoles maternelles privées sous contrat. Lors du débat au Parlement, l’enseignement catholique avait pris une position modérée. Ainsi en juillet encore la lettre interne du secrétariat général de l’enseignement catholique (SGEC) expliquait que  » les cellules diocésaines des forfaits se réuniront à la rentrée pour atteindre l’objectif de parité fixé par la loi, progressivement et dans le respect des conventions en cours ». Dans la dernière livraison de ECA, la revue du SGEC, le ton a changé. « Il s’agit d’une avancée importante pour nos écoles », affirme Yann Dorison, secrétaire général adjoint. « Nous allons réclamer ce qui nous est dû, mais intelligemment. Si l’écart est important entre le montant du forfait versé par les communes et celui qu’elles devront verser dès que les décrets d’application seront passés, il faudra planifier cette montée en charge… S’il est possible de mettre au point des échéanciers , il ne sera pas question de discuter du montant du forfait ». La loi devrait amener le transfert de 100 à 150 millions d’euros au privé sans que celui-ci ne fournisse aucun service supplémentaire.

ECA n°392

Lisez l’article…

Professionnel : Les commissions des diplômes au JO

Un décret publié le 15 septembre précise la composition des commissions chargées de définir les diplômes professionnel. Pour chaque famille de diplôme, les organisations patronales sont aux commandes.

Lisez l’article…

L’intersyndicale du second degré ne lance pas d’action

Apparue lors du mouvement contre la réforme des lycées, l’intersyndicale du second degré reunit des syndicats FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP), CGT (Educ’Action, agri, enseignement privé), Solidaires (SUD éducation, SUD rural-territoires, Sundep), le SNALC, la CNT, le SYNEP-CFE-CGC, le Snec-CFTC, le SNFOLC, et des organisations : les Stylos

rouges, la chaîne des bahuts et l’APSES. Dans un communiqué commun, si l’intersyndicale maintient son refus des réformes elle se borne à soutenir les mouvements de terrain.

Lisez l’article…

Nathalie Mons : L’évaluation et le politique

Pourquoi l’évaluation des politiques publiques est-elle si inefficace en France ? Nathalie Mons est bien placée pour le savoir. Le Cnesco, qu’elle présidait, vient d’être supprimé par JM Blanquer. Dans la Revue française de pédagogie (n°202), elle se livre à une analyse des rapports entre politique et évaluation qui vaut le détour.

Lisez l’article…

Lycée

Quel accompagnement éducatif dans le nouveau lycée ?

A quoi sert un lycée ? Uniquement à transmettre des connaissances puis à orienter ? Ou a t-il aussi un rôle éducatif à jouer ? Le lycée est-il là aussi pour aider les élèves à sauter les difficultés et construire ces mini sociétés que sont les classes ? Si vous vous rattachez à ce deuxième aspect du lycée, alors la réforme mise en place cette année doit vous rendre malheureux. Et cette évolution devient maintenant publique à travers la question des conseils de classe.

Lisez l’article…

Conseils de classe des lycées : Que faire ?

Comment réunir un conseil de classe s’il y a 40 ou 50 professeurs dans la classe ? La réforme du lycée, en émiettant les élèves de toutes les classes dans les différentes spécialités apporte certainement des économies de gestion. Mais elle rend les conseils de classe impossibles. Quelles propositions pour remplacer les conseils ? Professeurs, personnels de direction et parents tentent d’imaginer le futur du lycée…

Lisez l’article…

Bac : Le Snes Fsu demande la modification des épreuves communes

Décidément le bac Blanquer ne passe pas. A trois mois des premières épreuves du controle continu institué par la réforme du bac, le Snes Fsu, premier syndicat d’enseignants du second degré, demande leur suppression et leur transformation en une épreuve terminale. Une réponse qui vise à garder sa dimension nationale à l’examen.

Lisez l’article…

Lycée : Le ras le bol des profs de français

« Nous disons NON à cette surenchère de contraintes qui fait passer au premier plan la quantité au détriment de la qualité en mettant de côté le plaisir de la littérature – celui des enseignants et celui des élèves. Nous disons NON à l’obligation d’étudier 24 textes en série générale et 16 textes en série technologique car notre discipline se résumerait alors à du bachotage et non à une découverte enthousiasmante des textes littéraires… Nous disons NON à un programme d’œuvres imposées. Ne nous transformez pas en de malheureux Sisyphe, abrutis par la tâche, condamnés à un perpétuel sentiment d’inefficacité et de frustration ! Laissez-nous maîtres de nos pratiques et de nos choix littéraires. En quelques mots, et puisque c’est ce terme qui a été mis en avant pour cette réforme : faites CONFIANCE aux professeurs de Lettres ». Déjà las des nouveaux programmes et de la réforme du bac, des professeurs d f français lancent une pétition pour défendre leur liberté pédagogique et la nécessaire adaptation aux élèves. « Jusqu’à présent, les professeurs avaient la possibilité de choisir eux-mêmes les œuvres étudiées (dans le respect des objets d’étude imposés par les textes officiels), en fonction de projets liés à des activités culturelles dans leur région, et surtout, en fonction du profil de leurs classes. Ainsi, cette liberté pédagogique leur permettait de mener à bien leur mission, sans sortir pour autant du cadre réglementaire. Désormais, le choix est encadré par un programme strict, qui impose des œuvres et des « parcours » associés, limitant la liberté pédagogique des professeurs qui étaient pourtant les seuls à pouvoir s’adapter aux besoins de leurs élèves ».

Lisez l’article…

SNPDEN : Des personnels de direction fatigués portent les réformes

A en croire un sondage auprès de ses membres réalisé par le Snpden Unsa, le premier syndicat de personnels de direction, la rentrée 2019 est réussie. Mais le sondage ajoute aussi une série de réserves. Par exemple, la moitié des établissements commencent l’année scolaire avec des postes non pourvus, les deux tiers des collèges n’ont pas les fonds nécessaires au dispositif Devoirs faits. Les personnels de direction soutiennent massivement la réforme du lycée mais s’inquiètent de l’organisation des nombreuses épreuves du nouveau bac.

Lisez l’article…

Métier enseignant

Combien gagnent vraiment les enseignants ?

Avec près de 4000€ par mois les enseignants français ne sont pas à plaindre ! C’est le message passé sur LCI le 11 septembre. Depuis c’est un bruit médiatique intense. Les enseignants sont montrés du doigt comme des profiteurs et des menteurs. Eux-mêmes répondent en affichant leur fiche de paye sur Twitter. Au milieu de ce vacarme, écoutez le silence rue de Grenelle ! Alors que le ministère a toutes les données statistiques nécessaires, silence radio. Pas un mot. Cet épisode amène à poser trois questions. Combien touchent réellement les enseignants français ? Comment cela se compare t-il aux salaires des autres pays ? Pourquoi tout ce bruit sur les salaires des enseignants ?

Lisez l’article…

Enseignants, quel devoir de réserve ?

 » Peut-on, par exemple parler à un journaliste de la difficulté d’être obligé de recevoir les élèves handicapés même sans AESH ».  » Peut on expliquer pourquoi on fait grève ? »  » Est ce que le fait de demander à des élèves d’anglais de 3 eme d’écrire une lettre au POTUS en guise de tache finale à la fin d’une séquence sur les élections américaines, constitue un manquement à mon droit de réserve comme il m’a été reproché par ma supérieure hiérarchique avec menace de dénonciation à l‘inspection académique ». Les conseils juridiques de l’Autonome de solidarité rappelle le droit lors du tchat du 19 septembre. Vous avez bien le droit de parler aux journalistes…

Lisez l’article…

Nouveau décret sur les campus des métiers

Le JO du 18 septembre publie un décret précisant les modalités d’attribution du label « campus de smétiers ». Le texte prévoit une mention « excellence » pour les meilleurs d’entre eux, peut-êtreles « Harvard des métiers » promis par JM BLanquer. « Le réseau auquel est attribué le label offre un service d’hébergement et des activités associatives, culturelles et sportives. Les formations accueillent des élèves, des étudiants, des apprentis ou des stagiaires de la formation professionnelle » précis ele texte. Le campus doit respecter un cahier des charges national.

Lisez l’article…

Ouverture des concours de l’enseignement agricole

Un arrêté publié au JO du 18 septembre ouvre les concours de l’enseignement agricole et précise les disciplines dans lesquelles des postes sont proposés sans préciser le nombre de places.

Lisez l’article…

Accès à la hors classe pour les personnels de direction

Une note de service publié eau BO du 12 septembre fixe les conditions d’accès à la hors classe et à l’échelon spécial. Au titre de l’année 2020, le taux est fixé à 7%.

Lisez l’article…

Numérique

Bruno Devauchelle : Non, le numérique ne transforme pas la pédagogie

Dès le début des années 1980 (et même avant), l’idée selon laquelle le développement de l’informatique allait transformer l’école s’est répandue. La transformation pédagogique par le numérique est alors le plus souvent mise en avant que ce soit dans la bouche des politiques, des industriels, des passionnés (pour ou contre), du grand public. Cette évidence du discours n’est pas celle de la réalité quotidienne tout au moins si l’on en juge par plusieurs publications récentes, mais aussi des observations que nous faisons dans les établissements. D’une part la généralisation des moyens numériques (infrastructures, services, ressources, terminaux…) sont encore à confirmer au-delà de statistiques déclaratives, d’autre part dans une activité d’enseignement, le numérique n’est pas une priorité en regard des autres points importants qu’il faudrait prendre en compte pour la réussite de tous. Il suffit d’ailleurs d’écouter les discours récents des décideurs pour s’en convaincre (circulaires de rentrée, discours de début d’année scolaire et autres textes). Le ministère actuel a d’ailleurs fait ses choix et mis en grande partie de côté cette idée d’une transformation pédagogique par le numérique.

Lisez l’article…

Bruno Devauchelle : Codage et algorithmes suffisent-ils pour éduquer dans un monde numérique ?

« Hormis l’enseignement de l’informatique, le ministre n’engage pas de directive forte dans le champ de l’éducation au numérique ». Eduquer dans un monde numérique s’appuie sur quatre domaines proches : l’informatique, les compétences d’usages du numérique, l’éducation aux médias et à l’information et enfin l’enchâssement de l’informatique et du numérique de manière transversale (perturbateur endocrinien) dans toutes les strates de la vie en société. Le monde scolaire est depuis longtemps sollicité pour participer à cette éducation, les promesses des concepteurs s’appuient aussi sur cette hypothèse éducative allant jusqu’à la suggérer. Dans la salle de classe, l’enseignant est amené, selon les circonstances, à se confronter à des situations dans lesquelles chacun de ces domaines intervient de manière plus ou moins importante, mais articulés entre eux. En choisissant de segmenter les quatre domaines, les décideurs tentent d’être plus efficaces au vu de l’échec constaté des tentatives précédentes de rentrer par l’enchâssement pour aller vers l’informatique (cf. le B2i et ses évolutions).

Lisez l’article…