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 » Les résultats indiquent que près d’une personne active sur trois (29%) et une personne syndiquée sur deux (52%) considèrent que les discriminations syndicales se produisent souvent ou très souvent, ce qui fait de la discrimination syndicale au travail un phénomène perçu comme répandu. Un tiers également de la population active interrogée estime que la peur des représailles de la part de la direction est le facteur qui dissuade le plus les salariés de s’engager dans une activité syndicale. Plus de quatre actifs sur dix (42%) considèrent que l’exercice d’une activité syndicale représente un risque pour son emploi ou son évolution professionnelle, et près de sept sur dix (66%) parmi les personnes syndiquées », écrit le 12eme Baromètre de la perception de la discrimination dans l’emploi, publié par le Défenseur des droits et l’OIT. Le Baromètre précise que la discrimination est réelle : 47% des syndiqués declarent un retard d’évolution de carrière, 44% une dégradation du climat de travail et 30% une non augmentation salariale.

L’étude