« Le passage au nouveau système (de retraite) pour le corps enseignant ne peut aller qu’avec la transformation de la carrière… dans toutes ses composantes ». Lançant la réforme des retraites à Rodez le 3 octobre, Emmanuel Macron a longuement évoqué le cas des enseignants. Après le discours sur les enseignants « lésés » par le futur système de retraite, le président de la République a détaillé ses intentions. Il a écarté l’idée d’une revalorisation immédiate des enseignants. Pour garder leur niveau de retraite, les enseignants devront accepter de travailler plus et de réduire leurs vacances. Cette évolution se fera sur plusieurs années. Mais où E Macron est-t-il allé chercher ces idées ?
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Retraites : Les enseignants principales victimes de la réforme ? De nombreuses écoles devraient être affectées par l’appel à la grève lancé pour le 24 septembre par plusieurs syndicats (CGT, Sud , plusieurs syndicats ou unions régionales FSU) contre la réforme des retraites. Même si le taux de grévistes devrait être nettement plus important chez les personnels territoriaux (cantines etc.) que chez les enseignants, ceux-ci sont bien au premier rang des salariés qui ont à perdre avec la réforme. On peut même dire que les enseignantes en général et les professeurs des écoles seront plus affectés que les autres professeurs. Mais pire encore : on a du mal, en dehors du retrait de la réforme, à voir une solution pour eux…
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Revalorisation : Les discussions commencent mal La première réunion sur la réforme des retraites et la revalorisation nécessaire des enseignants a eu lieu le 8 octobre entre le ministre, le haut commissaire aux retraites, M JP Delevoye, et les syndicats. Si le ministre se dit toujours favorable à une revalorisation c’est dans le cadre qu’Emmanuel Macron a fixé le 3 octobre. La revalorisation butte sur les exigences du « travailler plus ».
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