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Frappées de plein fouet par le coronavirus, les entreprises des voyages scolaires, regroupées dans l’Unosel, craignent de perdre 60 à 70% de leur chiffre d’affaires ce printemps du fait de l’interdiction des voyages scolaires. Ils demandent que soit fixée une date limite à l’annulation des voyages. Mais l’Unosel a un autre motif de plainte contre le ministère. « La situation a été par ailleurs particulièrement aggravée suite à une lettre émanant du Ministère de l’Éducation Nationale, qui laisse entendre aux chefs d’établissements qu’ils sont en droit de réclamer le remboursement total des frais engagés, quelque soit le lieu de destination du voyage prévu », dit l’Unosel. Selon l’Unosel « si la destination et ses environs immédiats ne font l’objet d’aucune mesure de restriction empêchant l’exécution des prestations réservées et que l’ensemble des services de voyage peuvent être délivrés, des frais de résolution des contrats peuvent bien être appliqués conformément au contrat signé entre l’établissement scolaire et l’organisateur du voyage ». L’Unosel demande  » à ce qu’une information rectificative, claire et précise puisse être envoyée très rapidement aux établissements scolaires ».

Communiqué