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Coronavirus, consultation des profs, réformes du lycée et du bac, éducation prioritaire, numérique : l’actualité des deux dernières semaines en une page…

Coronavirus

Coronavirus : Faut-il fermer les écoles ?

Avec plus de 3000 cas et une centaine de décès, l’Italie vient de décider, le 4 mars, de fermer tous les établissements scolaires et toutes les écoles du pays jusqu’au 15 mars. La France est pour le moment nettement moins touchée que l’Italie avec 285 cas et 4 décès. Mais en France aussi le nombre de cas s’accélère et monte en flèche. Peut-on en arriver à fermer nous aussi les écoles ? Pourquoi le faire ? Comment s’y préparer ?

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Coronavirus : Les enseignants chargés de la « continuité pédagogique »

Dans une circulaire publiée au BO du 5 mars, le ministère invite les enseignants à veiller à la continuité pédagogique en cas de fermeture d’école ou de renvoi des élèves à la maison. Et au dessus des enseignants, il charge les chefs d’établissement et les directeurs d’école de veiller à ce que ce soit fait, comme si les directeurs étaient (déjà?) des supérieurs hiérarchiques. La circulaire ne se pose par contre pas trop la question du comment on fait, particulièrement dans le premier degré. Débrouillez vous…

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Coronavirus : Le ministère et son plan de « continuité pédagogique »

« Nous sommes préparés en cas d’épidémie ». Pour le ministère, la phrase de JM Blanquer doit maintenant s’incarner. C’est le but de la présentation réalisée le 2 mars par le directeur de la Dgesco et celui du Cned pour démontrer que les cours peuvent dans tous les cas être maintenus même si les établissements sont fermés grâce à la plateforme d’enseignement à distance du Cned. Mais suffit-il d’une plateforme pour enseigner à distance ? C’est une question que nous avons posé au ministère et à Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp Fsu.

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Bruno Devauchelle : Face au coronavirus, peut-on vraiment enseigner à distance aux enfants ?

La crise actuelle du coronavirus permet d’entendre qu’il serait possible d’enseigner à distance aussi bien à l’école primaire qu’au lycée et au collège grâce en particulier au CNED. Cette proposition pose un certain nombre de questions que, trop souvent on élude. Ayant interrogé des enseignants et des formateurs d’enseignants, tous ont fait part de leur conviction : la continuité pédagogique ne peut se faire indépendamment de la classe, de l’établissement où est scolarisé l’enfant et de préférence en lien avec les enseignants eux-mêmes ou, à défaut l’équipe éducative. Cette proximité, souhaitée par ces professionnels auxquels on a demandé d’imaginer ce qu’ils pensent pertinents pour les enfants, montre bien qu’il ne suffit pas d’aligner des vidéos, des textes, des animations, des applications pour réaliser un enseignement à distance de qualité. Le CNED lui-même devrait le savoir, tant il a compris les insuffisances de ses anciens dispositifs et a essayé d’évoluer dans ses propositions récentes.

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Coronavirus : Des enseignants exercent leur droit de retrait

Limitrophe d’une des communes faisant partie du « cluster de l’Oise », l’école du Plessis Belleville a fermé le 2 mars suite au droit de retrait des enseignants. Selon France 3, 2 enseignants habitent dans une des communes mises en quarantaine et ne sont pas venus travailler.

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Coronavirus : Un fort impact économique selon l’OCDE

Que l’on arrive ou non à juguler l’épidémie de coronavirus, celle-ci aura un impact négatif sur l’économie mondiale annonce l’OCDE dans une nouvelle étude. L’OCDE propose deux scénarios selon la façon dont les états arrivent à limiter l’impact de l’épidémie. Dans le meilleur cas la croissance mondiale se situerait vers 2.4% en 2020 au lieu de 2.9. La croissance en Europe passerait en dessous de 1%. L’OCDE demande aux états de prévoir des mesures de soutien aux secteurs économiques les plus touchés (tourisme, automobile) et de prévoir d’assouplir le crédit aux entreprises pour limiter les faillites.

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Coronavirus : Ordre, contrordre, débrouillez-vous…

« J’ai passé l’info à 300 familles. S’il y a contrordre maintenant, on passe pour des rigolos ». C’est le genre de messages que l’on a lu ce week-end sur les réseaux sociaux. Directeurs faisant du zèle à la veille d’un retour de vacances, professeurs se demandant s’ils devaient accueillir ou non les élèves de retour d’Italie du nord. Alors que les élèves sont, d’après les travaux médicaux, d’excellents vecteurs du coronavirus, les enseignants reçoivent des consignes non seulement contradictoires mais surtout impossibles à faire respecter. « Quel amateurisme », concluait l’internaute cité un peu plus haut…

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Coronavirus : JM Blanquer contre le droit de retrait

 » Toutes les études juridiques ont été très claires sur ce point: le droit de retrait ne s’applique pas dans des circonstances comme celles-ci ». Dans une déclaration sur BFM le 5 mars, le ministre de l’éducation nationale craint visiblement une multiplication des cas de retrait e les fermetures sauvages d’écoles. Les consignes données permettent pourtant aux enseignants fragiles d’obtenir une autorisation d’absence. Le virus, lui, continue à progresser et on compte le 5 de nouvelles écoles fermées.

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Les entreprises des voyages scolaires en veulent au ministère

Frappées de plein fouet par le coronavirus, les entreprises des voyages scolaires, regroupées dans l’Unosel, craignent de perdre 60 à 70% de leur chiffre d’affaires ce printemps du fait de l’interdiction des voyages scolaires. Ils demandent que soit fixée une date limite à l’annulation des voyages. Mais l’Unosel a un autre motif de plainte contre le ministère. « La situation a été par ailleurs particulièrement aggravée suite à une lettre émanant du Ministère de l’Éducation Nationale, qui laisse entendre aux chefs d’établissements qu’ils sont en droit de réclamer le remboursement total des frais engagés, quelque soit le lieu de destination du voyage prévu », dit l’Unosel. Selon l’Unosel « si la destination et ses environs immédiats ne font l’objet d’aucune mesure de restriction empêchant l’exécution des prestations réservées et que l’ensemble des services de voyage peuvent être délivrés, des frais de résolution des contrats peuvent bien être appliqués conformément au contrat signé entre l’établissement scolaire et l’organisateur du voyage ». L’Unosel demande  » à ce qu’une information rectificative, claire et précise puisse être envoyée très rapidement aux établissements scolaires ».

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L’EdTech prêt à aider à la continuité pédagogique

 » En France, sommes-nous capables dès demain d’assurer pareille continuité du service public de l’éducation ? Sommes-nous en mesure de dispenser, dans des conditions satisfaisantes, un enseignement à distance, pour des millions d’élèves, et ce pendant des semaines ou des mois ? » Oui répond EdTech France, un regroupement d’entreprises du numérique éducatif. « Les solutions existent, et nombre d’entre elles sont proposées par des entreprises françaises : classes virtuelles, plateformes de contenus et de ressources, réseaux sociaux éducatifs, outils de communication, d’évaluation ou de révision ». EdTech France propose « de collaborer immédiatement au déploiement des dispositifs qui permettront à chaque élève de continuer de suivre à distance un enseignement de qualité, dans les meilleures conditions d’apprentissage ».

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Coronavirus : 300 millions d’élèves privés d’école

 » Les fermetures d’écoles dans treize pays pour contenir la propagation du virus COVID-19 perturbent l’éducation de plus de 290 millions d’élèves dans le monde, un chiffre sans précédent », annonce l’Unesco. Parmi eux il faut compter les 223 millions d’élèves chinois, 16 millions de japonais, 14 millions d’iraniens, 9 millions d’italiens, 7 millions d’irakiens et aussi les élèves de Corée du Nord, Azerbaijan, Liban et Emirats arabes unis.

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La consultation ministérielle

Les profs, la consultation et le 49.3

Qu’entraine la décision gouvernementale de faire passer sa loi sur les retraites à l’Assemblée en usant de l’article 49.3 ? Cette accélération subite a tout de suite été accompagnée de l’annonce d’une consultation des enseignants par leur ministre. En effet, il y a urgence à détourner l’attention des enseignants de la modification importante de leur contrat de travail qui est en train de se faire en accéléré avec le 49.3. Tout simplement parce qu’ils sont les principales victimes de la loi retraites. Très mal rémunérés, les enseignants vont voir cette semaine se mettre en place un nouveau système qui rogne de façon importante leur retraite et les condamne à une médiocre vieillesse. Une consultation peut-elle occulter cela ?

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Bruno Devauchelle : Consultation, école et numérique

L’école est un des lieux essentiels dans notre société pour permettre à chacun de construire son appartenance à la société. Si cela peut sembler aller de soi, il semble qu’aujourd’hui elle soit concurrencée de plusieurs manières : d’une part et ce n’est pas nouveau, dans les quartiers, les villages, les villes qui donnent à voir aux enfants le monde des adultes et leurs manières de vivre ; d’autre part dans les médias de flux et médias interactifs (ils sont progressivement en train de fusionner…) nouvel espace de spectacle du monde qui désormais a pris une place essentielle dans la vie de chacun de nous.

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La drôle de « consultation » du ministère

Alors qu’avec le 49.3, l’avenir professionnel des enseignants s’est sérieusement obscurci, le ministère devrait lancer le 3 ou le 4 mars sa « consultation » des enseignants. Officiellement il s’agit, en 42 questions, d’évaluer la satisfaction professionnelle des enseignants et de cerner leurs attentes. Sans doute s’agit-il aussi de mettre la politique ministérielle à l’honneur lors du colloque que le ministère veut organiser fin mars. Reste que beaucoup de questions ont déjà des réponses et que d’autres cherchent à valider le « nouveau métier » voulu par JM Blanquer. Et que la loi retraites rend inepte ce genre de consultation.

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Que faire de la consultation ministérielle ?

La consultation lancée par le ministère fait réagir les professeurs entre ironie et rejet. Les syndicats Fsu et la Cgt prennent position sur cette initiative. Très vite les enseignants ont découvert que la consultation ministérielle est ouverte à tous et que tous peuvent y répondre plusieurs fois. Une situation constatée aussi par le Café pédagogique, le lien donnant accès à la consultation étant facilement repérable et aucun controle n’étant effectué quand on y accède.

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Guadeloupe : Les syndicats sauvent des postes

Il aura fallu deux mois de fermeture des écoles et établissements pour sauver la moitié des postes supprimés en Guadeloupe. Selon France TV Info, les syndicats d’enseignants, Fsu et Speg, ont obtenu l’annulation de la suppression de 46 postes sur les 70 prévus à la rentrée. 16 postes sont maintenus dans le 1er degré , 30 dans le second et 10 recrutements sur liste complémentaire seront autorisés. L’accord passé avec le ministère concerne aussi la mise en place de mesures de type éducation prioritaire dans uen partie des établissements sans classement officiel en Rep. Les syndicats demandaient le classement de toute l’ile en éducation prioritaire. Ils auront su aussi évacuer la première réaction du ministre : nommer une commission d’enquête de l’Inspection générale, promettre aux élus locaux de « surseoir » aux suppressions…

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Accès à l’échelon spécial du grade de classe exceptionnelle

Deux notes de service publiées au BO du 27 février organisent l’accès à l’échelon spécial du grade de classe exceptionnelle pour les professeurs des écoles, les certifiés , les PLP, les PEPS , les CPE et les psychologues de l’éducation nationale. Il faut avoir au moins 3 ans d’ancienneté dans le 4ème échelon de la classe exceptionnelle.

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Lycée et bac

Une note de l’inspection très critique sur les réformes du bac et du lycée

Loin de se limiter aux seules épreuves de controle continu, la Note de l’inspection générale, destinée au comité de suivi de la réforme du lycée et que le Café pédagogique s’est procurée, montre que les problèmes s’accumulent devant les réformes du bac et aussi du lycée. Les choix de spécialité sont « genrés jusqu’à la caricature », le financement des options l’année prochaine est menacé par une dotation (DHG) insuffisante, les parents et les élèves déplorent la pression continue des épreuves, les tests de 2de sont sans intérêt, quant aux 54 heures destinées à l’orientation elles « peinent à se mettre en place ». Alors que ces réformes semblent mal parties et ne sont pas financées, le ministre devrait annoncer mi mars une « simplification » des E3C , c’est toute sa réforme qui semble bien mal partie.

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Pierre Merle : Le « grand oral », une épreuve mal pensée et injuste

Pour le ministre de l’Education nationale, le futur grand oral est paré de toutes les vertus : préparer les élèves à « une compétence fondamentale » de la vie, les amener à réfléchir à leur projet d’orientation, « compenser les inégalités entre élèves en préparant tout le monde à la réussite de l’examen », valoriser notre capacité « à nous écouter, à aimer un point de vue différent du nôtre », etc. A rebours de cette capacité d’écoute, cette innovation majeure du bac 2021 n’a guère fait l’objet de concertation avec les acteurs de l’Education nationale. Sa mise en œuvre, à l’instar de la réforme du lycée, va se heurter à des difficultés non anticipées et à des réserves justifiées.

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Professionnel : Le Se-Unsa favorable à la suppression du BEP

« Le remplacement du diplôme par une attestation en fin de première permettra d’alléger la pression évaluative et de récupérer plusieurs dizaines d’heures pour mieux assurer les apprentissages des élèves, tout en réaffirmant le rôle de l’équipe pédagogique dans la délivrance de l’attestation », estime le Se Unsa qui souligne aussi que le BEP doit disparaitre du regustre des certifications professionnelles en 2023. Le Snuep Fsu est d’un avis contraire. « Tous les jeunes quittant la voie professionnelle avant l’obtention du baccalauréat n’auraient donc plus la possibilité d’obtenir un premier niveau de qualification par un diplôme. Or, comme le soulignent toutes les études, le diplôme reste un rempart contre la précarité et le chômage », écrit le Snuep.  » Si cette mesure était mise en œuvre, elle aurait de lourdes conséquences pour les jeunes qui décrocheraient et se retrouveraient de fait à grossir les rangs de celles et ceux qui sortent du système éducatif sans qualification ».

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Canopé : JM Blanquer confirme la réorientation

Que vont devenir les ateliers et les éditions de Canopé ? Répondant à une question de la sénatrice (RDSE) Maryse Carrère, le 3 mars, JM Blanquer a confirmé la réorientation de l’établissement. « Le ministère veut affirmer l’identité du réseau autour de missions pérennes. Cela passe par un renforcement de l’offre de services de formation à distance et de numérique éducatif. Cela nous a conduits à ouvrir une négociation avec les responsables syndicaux de l’établissement en janvier 2020 », a t-il dit. « Premier axe : un repositionnement de Canopé comme l’acteur national de la formation à distance, ce qui exige de produire des formations d’excellence pour les professeurs, les formateurs, les contractuels, et des ressources numériques aux meilleurs standards de la formation en ligne… Deuxième axe : la formation continue en ligne. Enfin, il s’agira d’animer un réseau social professionnel pour les enseignants. Ceux-ci doivent s’approprier un environnement professionnel profondément transformé par le numérique ». Le ministre a aussi évoqué la diffusion du numérique éducatif et l’animation d’un réseau social de professeurs. Quid des autres activités de Canopé ?

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Parcoursup déçoit aussi la Cour des Comptes

« L’amélioration de la réussite étudiante nécessite l’élaboration d’une stratégie de gestion des capacités d’accueils davantage attentive aux profils des différents bacheliers, en particulier ceux issus des enseignements technologique et professionnel ». En septembre 2019, le Café pédagogique avait souligné les « déceptions » de la 2de année de Parcoursup. Le rapport que vient de publier la Cour des Comptes sur l’accès à l’enseignement supérieur montre qu’à coté d’une réussite technique, Parcoursup n’a ni réussi la démocratisation de l’enseignement supérieur, ni amélioré la réussite des étudiants et la qualité de l’orientation. La Cour n’en tire pourtant pas tous les enseignements. L’amélioration de l’orientation en lycée passe pour elle par son inscription dans les obligations professionnelles des enseignants (ORS). Elle demande à Parcoursup davantage de transparence , dont la publication des algorithmes locaux, et la création d’outils d’aide à l’orientation. Et elle assiste quasi muette à la montée de la concurrence entre les universités et de la sélection sociale qui l’accompagne.

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Bac : Des modifications

Le BO du 5 mars publie plusieurs modifications relatives au controle continu du nouveau bac. Il s’agit de cas de redoublement, d’élèves scolarisés dans le hors contrat ou suivant des parcours spécifiques.

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Education prioritaire

L’éducation prioritaire vidée du site ministériel ?

Alors que le ministre a engagé une réforme de l’éducation prioritaire qui vise à rien moins que supprimer les Rep, l’éducation prioritaire semble avoir (déjà ?) disparue du site de l’éducation nationale.  » Il n’existe pas de rubrique dédiée accessible directement. L’accès à ce dispositif se fait par le moteur de recherche situé en haut de la page d’accueil. La requête « education prioritaire » donne 401 réponses, classées dans un ordre chronologique aléatoire », explique l’Observatoire des zones prioritaires (OZP). Depuis la refonte du site ministériel, il faut beaucoup naviguer pour retrouver les études majeures sur l’éducation prioritaire.  » C’est seulement en bas de la troisième page de résultats (et l’on sait que beaucoup d’internautes ne vont pas plus loin que la première ou la deuxième page d’un site) que l’on trouve l’information générale suivante qui tient lieu de rubrique de présentation du dispositif… La requête « referentiel » ne débouche sur aucun article concernant cet outil fondamental de pilotage en éducation prioritaire. La requête sur le groupe de mots coordonnateur education prioritaire donne 16 résultats qui, à l’exception des deux premiers, ont un rapport lointain avec l’éducation prioritaire et plus encore avec la fonction de coordonnateur. »

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Marc Bablet : Erreurs sur le « séparatisme »

« Le ministre de l’éducation nationale a fait mercredi 19 février sur France info des déclarations sur les lieux où règne le « séparatisme islamique » en affirmant qu’il suffisait de regarder. Il a parlé de Roubaix, Maubeuge, Garge les Gonesse. Or en juin 2019 il a reçu à propos de Roubaix un rapport des inspections générales qui est bien plus prudent dans ses affirmations », écrit Marc Bablet sur son blog. « Mettre aujourd’hui l’accent sur le « séparatisme islamique » c’est renvoyer aux quartiers populaires la responsabilité des malheurs qui les accablent et faire de la question sociale une question sécuritaire », explique t-il. « Il serait donc vivement souhaitable que, plutôt que d’écouter parler son ministre, le ministère, dont on sait qu’il vit mal la période actuelle, soit invité à travailler sérieusement sur ce type de questions afin de chercher à donner des réponses adaptées à des problèmes des quartiers populaires plutôt bien identifiés par ceux qui y travaillent et par ceux qui les étudient ».

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Semaine du 24 au 29 février : L’essentiel

Coronavirus, revalorisation, retraite, bac, réforme du lycée, ressources pédagogiques, numérique… Le Café pédagogique fait le point sur ce que vous devez savoir des deux dernières semaines…

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Numérique

Bruno Devauchelle : Numérique éducatif et décentralisation

La question de la décentralisation peut sembler éloignée de la pensée des enseignants qui vivent au quotidien l’articulation entre les injonctions (de toutes natures, principalement venues du ministère) et les réalités de la salle de classe. Et pourtant ils la vivent en filigrane de leur activité : qui décide quoi ? Qui achète quoi ? Qui assure la maintenance et l’entretien de quoi ? Qui finance tout cela ? Sans les réponses à ces questions ils ont parfois tendance à chercher des boucs-émissaires, à désigner des responsables qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Avec la généralisation de l’informatisation progressive de l’enseignement scolaire initiée dès le début des années 1980, ces questions se sont reposées sans cesse, mais les réponses ont évolué. La loi de décentralisation de 2013 a elle aussi apporté sa pierre à l’édifice, en particulier sur un point particulièrement délicat, celui de la maintenance des matériels, en particulier informatique qui désormais est de la responsabilité des collectivités territoriales afin d’assurer une meilleure proximité d’intervention. Malgré la loi, les choses ne sont pas aussi simples au quotidien dans l’établissement, les ERUN, RUPN et autres enseignants passionnés sont souvent au front de la maintenance de 1er niveau avant de faire appel à la collectivité.

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L’appel à projets Ecoles numériques 2020 validé

Un arrêté publié au JO du 22 février valide le cahier des charges du label Ecoles numériques 2020. Ce cahier prolonge l’appel « Ecoles numériques innovantes et ruralités » de 2017 et 2018 qui a permis l’équipement de près de 4000 communes. Le nouvel appel est doté de 15 millions d’euros. Il doit permettre d’équiper près de 2000 écoles, l’Etat prenant en charge la moitié des frais dans la limite de 50% des dépenses. Il concerne les communes de moins de 3500 habitants. Les communes ayant participé à l’appel précédent peuvent à nouveau candidater.

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Forum du numérique pour l’éducation

Du 3 au 5 juin, Poitiers accueillera In-Fine, le Forum international du numérique pour l’éducation. On annonce  » 3 jours d’immersion au coeur de la capitale française de l’Éducation, avec tous les acteurs de l’écosystème edtech, de la recherche aux entreprises en passant par les praticiens, les usagers et les acheteurs… In-FINE est un forum, un lieu de réflexion articulant exposition, démonstrations, expérimentations et questionnement, échanges et débats, permettant ainsi à chacun de construire de nouvelles approches et de s’approprier des innovations techniques. » In Fine est organisé par le ministère et ses opérateurs , la région Aquitaine, l’université de Poitiers et l’agglomération de Poitiers.

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Le Sénat crée une mission « lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique »

« Qui peut croire la dématérialisation des services publics indolore ? Les zones blanches ne sont que la face immergée de l’iceberg. Près d’un tiers des habitants, dans les communes de moins de 20 000 habitants, n’a pas accès à un internet de qualité, soit 15 % de la population française, les outre-mer et les territoires ruraux en tête. Le Défenseur des droits pointe les problèmes d’accessibilité liés au coût de ces équipements ; les inégalités sociales rejoignent les inégalités d’accès. Le taux de connexion internet varie de 54 % pour les non-diplômés à 95 % pour les diplômés du supérieur. La fracture culturelle rejoint la fracture numérique… » La réflexion du sénateur Patrick Chaize (LR) le 20 février, renvoie à l’actualité sur la « continuité pédagogique ». Elle aboutit à la création par le Sénat d’une mission « lutte contre l’illectronisme et inclusion numérique ».

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