» Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois », explique Stéphane Audoin-Rouzeau, un historien de la Première guerre mondiale. « L’histoire nous apprend qu’après les grandes crises il n’y a jamais de fermeture de la parenthèse. Il y aura un jour d’après mais il ne ressemblera pas au jour d ‘avant », écrit-il. « L’ampleur du choc économique, et social, mais aussi politique et moral, me parait nous mener vers une période tout autre ». Il annonce notamment la fin de l’idée européenne.