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Alors que la pétition lancée par l’Afef contre le maintien de l’oral de français en 1ère dépasse les 60 000 signatures, l’AFEF écrit à Edouard Philippe. « Nous voyons mal comment la sécurité sanitaire pourrait être assurée dans le cadre d’un oral où les professeurs seraient en contact rapproché avec un nombre important de candidats… La question technique nous interpelle aussi… Comment les professeurs vont-ils établir les listes de textes et les soumettre aux services du rectorat dans les temps ? Au mieux, les lycéens retourneront dans leurs établissements en juin, si la décision en est prise le 2 juin. Dans ce cas, ils devront reprendre un travail présentiel dans toutes les disciplines, retrouver un rythme et des contacts qu’ils ont perdus, et par groupes très réduits par rapport à leur classe habituelle. On peut donc imaginer le nombre d’heures de français dont ils pourront bénéficier début juin, avant les dates de l’oral… il sera bien trop tard début juin, si les cours reprennent, pour qu’ils puissent rattraper l’enseignement qui leur a manqué pour passer l’oral dans des conditions d’équité indispensables à la justice sociale ». L’Afef demande au premier ministre « d’écouter et d’entendre les professeurs de français qui vous appellent, dans leur écrasante majorité, à supprimer cet oral de français en Première pour cette année 2020 ».

La lettre