» Le monde de l’avant virus avait déjà largement éborgné les libertés publiques : licenciements de syndicalistes, interdictions de manifester, violences policières voire judiciaires lors des manifestations, usages disproportionnés d’armes entraînant de nombreuses blessures, mutilations et des décès … », rappellent la Fsu, la Cgt et Solidaires dans un communiqué signé aussi de mouvements lycéens (Fidl, Mnl, Unl) et étudiants (Unef). » Dans ce contexte, l’application Stop Covid et son détournement possible à des fins de contrôle du mouvement social, nous fait craindre pour nos libertés », écrivent-ils. » Nous exigeons la levée de l’état d’urgence sanitaire qui ne protège pas mais qui contient des mesures liberticides et régressives; l’arrêt de l’application « Stop Covid », outil de traçage inacceptable; l’arrêt de l’impunité des personnes en charge de missions de sécurité qui commettent des violences; la suppression de l’IGPN et son remplacement par une instance indépendante de la police ».