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« L’essor rapide des moyens d’information est responsable d’une évolution qui ne semble pas se refléter dans les modalités de l’éducation scolaire. Dans cette « classe immuable dans un monde en mutation », les interactions entre élèves sont souvent encore considérées comme parasites. Cependant, les modèles coopératifs semblent donner des résultats prometteurs sur la motivation et l’apprentissage selon la littérature scientifique. Même en EPS, il semble que les enseignants ne les utilisent pas fréquemment de manière intentionnelle pour concevoir des activités de groupe pendant les cours », écrivent Sandra Jourdan, Jacques Méard and Roberta Antonini Philippe (HEP Vaud et Institut des sciences du sport) dans Edication et socialisation n°56. « A l’aide du cadre théorique et méthodologique de la Clinique de l’activité (Théorie de l’activité historique culturelle – CHAT) et l’exploitation des premiers résultats, il est intéressant de vérifier la réalité d’une utilisation insuffisante du travail coopératif dans le contexte suisse et, le cas échéant, de mieux comprendre ce que l’activité de l’enseignant pourrait expliquer ».

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