« J’annonce sur Twitter qu’avec ma classe de 3e je ne suivrai pas de programme… Cela signifie que je ne vais pas commencer cette nouvelle année 2020-2021 en créant une séquence pédagogique, quelle que différenciée qu’elle puisse se révéler. Je souhaite suivre et développer ce que vont me montrer et ce dont vont me parler mes élèves. Cela ne signifie pas que je n’ai pas envie de préparer de cours, que je vais tranquillement les écouter, les évaluer, et rentrer chez moi mettre les pieds sous la table. Vous pensez. Mon idée, c’est que je vais commencer par les mettre face à tout un tas de questionnements, sur ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, ce qu’ils voudraient être, ce qu’ils voudraient faire, ce qu’ils ressentent au collège, ce qu’ils aimeraient réaliser, etc. Et c’est à partir de cette matière que je vais les accompagner à observer ce qu’ils expriment et à créer ». Pour donner du sens à son enseignement, Cyril Mistrorigo aligne sa progression sur le vécu de ses élèves.
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