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« Les nouveaux concours seront organisés en quatre ou cinq épreuves, dont la dernière, passée à l’oral, sans préparation, sans contenu disciplinaire, didactique ou pédagogique, ressemble fortement à un entretien d’embauche. La FSU en avait demandé l’abandon. Cette épreuve porte sur « la motivation du candidat », et sa capacité à « s’approprier les valeurs de la République [et] à faire connaître et faire partager ces valeurs ». Elle pèsera très lourd dans le concours (coefficient 3 sur 8 pour les oraux), en comparaison de l’évaluation des savoirs à enseigner et des savoirs pour enseigner, et ne peut guère donner lieu qu’à des réponses formatées », écrit la Fsu après la publication au Journal officiel des arrêtés définissant les concours.  » Cette réforme qui porte le concours à la fin de la deuxième année de master, sans aucun dispositif d’accompagnement des étudiant.es qui se destinent à nos métiers, tel que le pré recrutement que revendique la FSU, ne répond à aucune des urgences présentes : attirer davantage de candidates, et mieux les former ».

Communiqué