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« C’est une loi historique… un moment particulièrement important ». Le 13 décembre, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la loi Rilhac sur les directeurs d’école par 48 voix pour et 5 contre. Le Sénat et l’Assemblée avaient trouvé un accord en commission mixte paritaire. « La dimension de reconnaissance juridique que représente la loi vient ajouter quelque chose », a poursuivi JM Blanquer. « Désormais chacun comprend qu’il y a dans le code de l’éducation quelque chose qui définit le directeur et qui lui permet de prendre les décisions au quotidien ». Effectivement ce que ni Fillon, ni Robien, ni Chatel n’ont réussi, JM Blanquer l’a fait. A l’école républicaine gérée par les professeurs succède une école avec un chef d’établissement sans statut protecteur et sans moyens. Ce n’est pas l’autonomie locale que renforce cette loi mais le regard et le controle de la hiérarchie.

Sur l’accord en CMP

Sur la loi Rilhac