« À la veille du 60e anniversaire du traité de l’Elysée, en dépit de l’importance des engagements franco-allemands et du besoin reconnu de germanistes, la situation de l’allemand et des professeurs d’allemand n’a cessé de se dégrader après les récentes réformes qui ont eu des conséquences désastreuses : en quantité – avec la baisse du nombre d’heures de cours, d’élèves et même d’enseignants, en qualité – avec une baisse de niveau inévitable en raison du nombre d’heures d’enseignement insuffisant », écrit l’ADEAF, association des enseignants d’allemand. L’ADEAF dénonce particulièrement » les regroupements aberrants et anti-pédagogiques qui épuisent les collègues, freinent les apprentissages des élèves et nuisent à l’image de la discipline » et « les conditions de travail très difficiles de nombreux enseignants ». L’ADEAF demande « un véritable plan de relance de l’apprentissage de l’allemand afin que son apprentissage soit accessible sur tout le territoire », un véritable parcours bilangue allemand-anglais, ouvert à tous, à parité horaire (3 h par langue !) de la 6e à la 3e, des horaires suffisants qui permettent aux élèves de progresser tout au long de leur scolarité : au moins 3h/ semaine à tous les niveaux, au collège comme au lycée ». Rappelons que la crise du recrutement est particulièrement grave en ce qui concerne les professeurs d’allemand.