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La circulaire d’application de la réforme est publiée
Présentée en CSE le 18 juin, la circulaire d’application de la réforme du collège est publié eau Bulletin officiel du 2 juillet. Par rapport au texte présenté le 18 juin, on observe une modification de taille. Le paragraphe qui invite à prévoir des temps de réunion dans les emplois du temps des professeurs est rédigé de façon moins impérative. La circulaire annonce la nouvelle politique d’évaluation qui devrait être un objectif de la prochaine année.
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Après la manifestation…. la publication des textes sur le collège
Un pas de plus dans l’épreuve de force. Manuel Valls avait promis une publication rapide des textes sur la réforme du collège. Malgré la mobilisation le 19 mai d’une bonne partie des enseignants contre ce projet, le premier ministre passe outre. Le Journal Officiel du 20 mai publie le décret et l’arrêté portant organisation du collège. Le gouvernement marque ainsi sa fermeté face à des syndicats qui portaient hier des menaces sur l’organisation du brevet.
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Le Parcours Avenir reposera sur les professeurs principaux
C’est sur les professeurs principaux et les chefs d’établissement que reposera la réalité des actions engagées pour le « parcours d’avenir » qui devient obligatoire à la rentrée 2015 au collège et au lycée. De nouvelles réunions seront obligatoires. C’est ce qu’annonce le référentiel publié au Bulletin officiel du 9 juillet.
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Le parcours artistique et culturel
Moins précis, moins contraignant que le parcours Avenir, le référentiel du parcours d’éducation artistique et culturelle est publié au B.O. du 9 juillet. Applicable dès la rentrée 2015, il exige, de l’école au lycée, une coordination entre tous les acteurs internes ou externes à l’École qui semble bien difficile…
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La construction de la réforme
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Remaniée, la circulaire d’application de la réforme va plus loin…
Une semaine après une première version, les syndicats réformistes et le ministère ont repris le travail sur la circulaire d’application de la réforme du collège. Le nouveau texte enregistre quelques modifications notables. Notamment elle impose un travail d’équipe tout en précisant qu’il s’inscrit « dans le cadre des missions (des enseignants) », autrement dit sans temps rémunéré. Elle introduit une réforme de l’évaluation qui sera sans aucun doute l’étape suivante de la réforme. Elle introduit les professeurs documentalistes et les CPE dans les EPI. La circulaire est adaptée à l’enseignement privé suite à la publication d’un décret. Le Se-Unsa estime le texte « stabilisé ». Sa publication pourrait avoir lieu dès juillet.
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La circulaire d’application de la réforme
Comment fonctionneront les EPI ? Qui décidera des marges d’autonomie données au collège ? Sans surprise, la rencontre du 10 juin entre le cabinet de la ministre et l’intersyndicale Snes, FO, Sud, Cgt n’a pas permis une reprise des discussions. Celle-ci appelle à la grève le 11 juin contre la réforme du collège. Le ministère a travaillé, avec le Se-Unsa et le Sgen Cfdt, le 10 juin sur un projet de circulaire d’application que le Café pédagogique s’est procuré. Le texte donne des indications sur la formation, le fonctionnement des EPI, celui du conseil d’administration dans le fonctionnement du futur collège.
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20 avril 2015 : L’offensive de N. Vallaud-Belkacem
Alors que la tension monte dans les collèges, la ministre de l’éducation nationale revoit sa stratégie de communication vers les enseignants. N. Vallaud-Belkacem publie très rapidement les textes modifiés lors du Conseil supérieur de l’éducation du 10 avril. Dans une lettre adressée à tous les enseignants elle répond aux arguments des adversaires de la réforme pied à pied, promettant notamment une circulaire sur l’organisation des enseignements. Les défenseurs du latin et du grec restent seuls sans réponse.
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13 avril : La réforme du collège en débat
Adoptée le 10 avril en Conseil supérieur de l’éducation à une large majorité (51 voix pour, 25 contre), la réforme du collège divise les syndicats enseignants. Une intersyndicale hostile à la réforme regroupe le Snes, le Snalc, la Cgt et FO. Elle évoque dès maintenant l’hypothèse d’une grève à la rentrée des vacances de printemps. Quelle lecture de cette réforme font ses partisans et ses adversaires ? Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen Cfdt et Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes Fsu, répondent aux questions du Café pédagogique.
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13 avril 2015 : Les nouveaux textes de la réforme
Sur quelles bases le Conseil supérieur de l’Education du 10 avril a-t-il adopté la réforme du collège ? Le ministère a présenté au Conseil supérieur de l’Education (CSE) un nouveau projet de décret et un nouvel arrêté avec quelques modifications par rapport au texte précédent déjà publié par le Café pédagogique. Découvrez-les.
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10 avril – 17 heures : Le CSE vote la réforme du collège
Le Conseil supérieur de l’éducation a adopté le décret et l’arrêté sur la réforme du collège à une large majorité. Le ministère a pris de nouveaux engagements. Pourtant des points importants restent flous tant sur l’autonomie de l’établissement que les postes promis, la formation ou le maintien des équipes.
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Le 26 mars 2015 : Le ministère avance de nouvelles grilles horaires
Il y a ceux que l’on a entendus : P. Hetzel, A. Genevard, G Geoffroy qui ont interpelé la ministre sur l’enseignement des langues anciennes ou la seconde langue vivante. Il y a aussi tous ceux que l’on n’a pas entendus parce qu’ils sont plus près de l’Elysée… Et puis il y a les syndicats qui depuis 2 semaines discutent avec le ministère. Tous ont bien fait. Le ministère de l’Education nationale a refait ses comptes et propose de nouvelles grilles horaires. Il parle « d’avancée significative ». Des réponses sont apportées aux critiques des défenseurs des langues anciennes et des langues vivantes deux.
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11 mars : Une réforme qui donne de l’autonomie aux établissements
La réforme du collège, « c’est un acte de confiance envers les enseignants », nous a dit N. Vallaud Belkacem. Bien que la réforme sorte toute armée du cerveau de la rue de Grenelle, pour la ministre, la réforme « s’inspire de ce qui a marché sur le terrain » et « s’appuie sur les enseignants ». C’est aussi une réforme globale puisque l’organisation des enseignements du collège sera modifiée en même temps que les programmes. En accordant une plus grande liberté de gestion aux établissements avec des enseignements interdisciplinaires, de l’accompagnement personnalisé et des travaux de groupe, la réforme ne se fait pas à moyens constants mais repose sur la création de 4 000 postes. La réforme cherche de nouveaux équilibres locaux entre un collège qui reste unique et les écarts de niveau très importants entre élèves et entre établissements. Une réforme unique pour des collèges « uniques » mais fort différents, voilà ce que propose N. Vallaud-Belkacem en application de la loi d’orientation…
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Le niveau baisse en maths – 18 mai 2015
Selon les évaluations CEDRE menées par la Direction des évaluations du ministère de l’éducation nationale (DEPP), publiées par Le Parisien le 17 mai, le niveau en mathématiques des collégiens a baissé depuis 2008. Selon le ministère, cela justifie la réforme du collège.
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26 mars 2015 : Langues anciennes, LV2 et élitisme
« Je ne me satisfais pas de le réserver à quelques uns… Il s’agit de généraliser et non de supprimer cet enseignement. Le latin sera un EPI au lieu d’une option facultative ». Devant la Commission des affaires culturelles, la ministre a fait de la démocratisation des enseignements optionnels son cheval de bataille. Bien loin de supprimer ces enseignements, il s’agit pour elle de les sortir de l’élitisme. Une proposition qui fait bondir les associations de spécialistes qu’ils s’agisse de la Cnarela pour les langues anciennes ou de l’ADEAF pour l’allemand. Mais qu’en est-il vraiment ?
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Ce qu’en disent les profs
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26 mai : Carine Ossard : Décloisonner au collège
Se libérer des cloisons qui isolent les disciplines les unes des autres, des grilles qui séparent l’Ecole de la Cité, des forteresses qu’édifient nos représentations figées et nos pratiques routinières : c’est déjà le beau travail mené au collège Villeneuve à Fréjus. En collaboration avec des collègues d’histoire-géographie, d’arts plastiques et d’occitan, Carine Ossard, professeure de français, y anime en quatrième une classe « Patrimoine et numérique ». Les élèves explorent avec des tablettes les richesses du patrimoine local et restituent leurs investigations sous formes de productions créatives et collaboratives, publiées en ligne. Par-delà les compétences développées, le plaisir du partage renforce celui de l’Ecole…
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18 mai 2015 – La chronique de V. Soulé : Des profs parlent de la réforme du collège
On a beaucoup entendu les éditorialistes, les politiques et les intellectuels parler de la réforme du collège. Moins les enseignants. J’ai donc interrogé les profs de collège que j’avais déjà sollicités à la veille de la réforme. Une, sur les quatre, a refusé de répondre, se disant trop découragée. Les trois autres iront manifester le 19 mai. Ils ne sont pas représentatifs de toute une profession. Mais leurs critiques sont révélatrices des inquiétudes et des fractures que révèle cette réforme.
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La chronique de V. Soulé : Quand des profs imaginent la réforme du collège… – 09 mars
Najat Vallaud-Belkacem présente mercredi 11 mars en conseil des ministres les grands axes de sa réforme du collège, sujet sensible par excellence, sur lequel nombre de ses prédécesseurs se sont cassés le nez. On est allé demander leur avis à quatre enseignants, jeunes et très engagés, quasi tous issus de l’éducation prioritaire. La ministre risque d’avoir du boulot pour convaincre et répondre à toutes les attentes.
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L’interdisciplinarité au collège avec Amélie Mariottat
Il s’en passe de fort belles au collège de Piégut-Pluviers en Dordogne ! Projets interdisciplinaires, blog et murs virtuels, créations audio et vidéo, tablettes et classe inversée, liaison cycle 3, ateliers d’écriture, concours de capsules réalisées par les élèves, ludification de l’enseignement… : Amélie Mariottat, professeure de français, mène ce remarquable et foisonnant travail en collaboration avec ses collègues de diverses matières. Elle en explique ici les modalités, stimulantes, et les enjeux, essentiels : mettre les élèves en activité pour redonner sens, plaisir et efficacité aux apprentissages ; développer par le numérique ouverture culturelle et esprit d’innovation pour lutter contre les inégalités sociales et géographiques. « Le français ensemble et pour chacun » : autrement dit, le français ici préfigurateur du collège de demain ?
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Nouveaux programmes de français : Regards d’enseignants heureux
Etait-il nécessaire de modifier les programmes Darcos 2008 ? Les nouveaux programmes apportent-ils des éléments intéressantq ? Sont-ils perfectibles ? Le Café pédagogique pose ces questions à des professeurs de français de collège : Patricia Bonnard (à Genas près de Lyon), Pierrick Guillot (à Feyzin dans le Rhône), Bruno Vergnes (à Lembeye dans les Pyrénées-Atlantiques), Lionel Vighier (à Montesson dans les Yvelines). Loin des préjugés, des humeurs et des fausses expertises, leurs réponses confrontent les programmes à l’expérience et aux aspirations de ceux qui travaillent au quotidien la langue et la littérature en classe avec les élèves. Pour eux, aucun doute : les nouveaux programmes sont une vraie chance pour le français au collège.
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20 mai 2015 : L’École est-elle capable de réforme ?
La décision de faire passer le 20 mai en force les textes de la réforme du collège contre laquelle manifestait une part importante des enseignants des collèges est lourde de sens. Elle interroge l’avenir même de la réforme.
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L’éditorial du 11 mars : Une belle réforme de l’éducation nationale fait-elle une bonne réforme éducative ?
Toutes les bonnes fées de la rue de Grenelle semblent s’être penchées sur le berceau de la réforme du collège. Elle dispose de moyens. Elle s’appuie sur les fondamentaux de la pédagogie engrangés au ministère depuis des décennies au point de ressusciter le « 10% culturel » de M. Fontanet. Elle prétend à la fois mieux accompagner les élèves, moderniser la façon d’enseigner et même la gestion des établissements. Tout cela suffirait à faire une grande réforme. Mais les grandes réformes ont-elles encore un avenir ?
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Comment le système éducatif plante ses réformes : L’exemple de l’accompagnement personnalisé
Pourquoi les réformes ne marchent pas ? Peut-être parce qu’elles sont combattues par le système éducatif lui-même. La thèse que défendent Julie Blanc et Christian Germier, deux docteurs de l’Université de Toulouse, traite de l’accompagnement personnalisé mis en place dans le cadre de la réforme du lycée. Mais elle fait évidemment écho à la réforme du collège qui copie le même dispositif, destiné à tous les élèves. C’est au final la curieuse conception de la conduite du changement dans le système éducatif qui est interrogée.
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Premier bilan pour la réforme du lycée
Alors que l’on attend toujours le rapport d’évaluation sur la réforme du lycée conduite par Luc Chatel, une nouvelle étude réalisée par l’enseignement catholique dresse un bilan de la réorganisation du lycée. Il est publié 5 ans après le lancement de la réforme. Mais aussi alors que la réforme du collège emprunte des éléments à celle du lycée, comme l’accompagnement personnalisé. Si la réforme du lycée semble ne pas avoir atteint les objectifs qui lui étaient assignés, ce bilan éclaire les difficultés que peut poser une réforme. Même quand elle part avec de bonnes idées…
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L’échec de la réforme éducative suédoise : Une leçon pour Paris ?
La Suède est-elle allée trop loin dans la décentralisation de son système éducatif ? C’est la championne de la désétatisation de l’Ecole qui est priée par l’OCDE le 4 mai à se réformer une nouvelle fois mais en marche arrière. L’organisation internationale invite la Suède à réformer en profondeur son système éducatif pour améliorer le niveau de compétences des élèves et réduire les inégalités. Un appel qui clôt la réforme éducative la plus libérale des pays de l’Ocde. Déjà un démenti pour nos futurs dirigeants ?
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Le « choc Pisa » et l’art de la réforme
De quoi parle-t-on quand on évoque le « choc Pisa » ? C’est la question que pose Administration & éducation, le bulletin de l’association française des acteurs de l’éducation (AFAE). Comme cette association compte dans ses membres un très fort pourcentage de hauts cadres de l’éducation nationale, on pourrait s’étonner de la question dans un pays où on parle tant de réforme. C’est que ce numéro d’Administration & Education montre que, si les résultats de Pisa sont utilisés ailleurs pour appuyer des politiques éducatives, ses enseignements réels sont bien peu pris en compte en France. Le choc Pisa ? Même pas mal…
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Pour l’ADEAF la réforme c’est toujours non
Les gestes de la ministre vers les professeurs d’allemand n’ont pas convaincu l’Adeaf, association qui regroupe les enseignants d’allemand. Pour Thérèse Clerc, présidente de l’Adeaf, « on est toujours dans la démarche contre cette réforme ».
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Les IPR du SIA demandent un cadrage des EPI
« Les EPI… doivent être fondés non pas sur de vagues thématiques dans lesquelles s’inscriraient des projets vus comme la réalisation de productions laissées à l’initiative des équipes mais bien dans des problématiques ou objets d’étude », écrit le SIA, un syndicat d’inspecteurs IPR.
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Echec de la grève, tentation du durcissement
« Si la ministre persiste, on peut avoir des perturbations du brevet ». Interrogée par le Café pédagogique, Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes, laisse flotter la possibilité d’une action durant le brevet pour protester contre la réforme du collège. Mais l’intersyndicale semble désarmée après l’échec du mouvement de grève qui n’a réuni que 12% de grévistes selon le ministère, « un tiers » selon ‘intersyndicale. Dans les deux cas c’est beaucoup moins que le 19 mai où le mouvement avait concerné 28% des enseignants selon le ministère et plus de 50% selon l’intersyndicale.
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Journée de grève contre la réforme du collège
Le 19 mai une intersyndicale réunissant le Snes, le Snalc, Sud, la Cgt et FO appelle à faire grève contre la réforme du collège lancée par N Valaud-Belkacem. Venant après des semaines d’invectives et une politisation forcenée de la réforme, le taux de participation dans le secondaire sera suivi de près par les acteurs de l’Ecole. Qu’en est il vraiment de la réforme du collège ?
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28 mai : Le Sénat achoppe sur les parents
Plus de trois heures d’audition attendaient la commission des affaires culturelles du Sénat qui recevait le 27 mai les syndicats enseignants et les parents. Au terme d’une audition houleuse, la majorité sénatoriale semble autant apprécier le Snalc que rejeter le Se-Unsa. Mais l’audition se termine mal pour elle quand elle découvre que les trois associations de parents sont partisans de l’interdisciplinarité…
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27 mai : Harcèlement à l’Assemblée
La journée du 26 mai a été marquée par une nouvelle escalade verbale entre l’UMP et la ministre de l’éducation nationale sur la réforme du collège. » Nous ne vous lâcherons pas sur votre réforme du collège », a carrément annoncé Alain Chrétien, député UMP, dénonçant « l’égalitarisme socialiste »…
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La crise à la Fcpe et la réforme du collège
A l’issue de son congrès national, Paul Raoult n’est pas renouvelé dans son mandat de président. Après le départ de JJ Hazan en 2013, l’éviction de Paul Raoult marque la division de la première association de parents d’élèves. Au centre de la crise, la réforme du collège et l’alignement de l’association sur les positions gouvernementales dans la perspective de 2017.
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22 mai : L’intersyndicale « met en débat » une journée de grève
Alors que l’affrontement politique sur le collège s’est prolongé le 21 mai, la décision de l’intersyndicale (Snes, Snalc, FO, Sud, Cgt) hostile à la réforme était vivement attendue. Tout en dénonçant « les manoeuvres de récupération politiciennes », l’intersyndicale a amorcé le 21 mai une certaine désescalade dans le conflit qui l’oppose au gouvernement. Elle renvoie la question aux enseignants avec dès le 4 juin une journée de mobilisation.
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L’opposition dans les cordes
N Vallaud-Belkacem est à nouveau descendue sur le ring parlementaire le 21 mai pour affronter l’opposition sénatoriale à propos du collège. Malgré l’appui apporté par le président du Sénat aux adversaires de la réforme, ceux-ci n’ont pas réussi à l’emporter sur la ministre. Dans la soirée, le débat télévisé entre Bruno Le Maire et Najat Vallaud-Belkacem a installé le premier dans sa place de challenger pour la primaire UMP. Deux conceptions du collège se sont affrontées, chacune accusant l’autre de « saccager » le collège.
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21 mai : La droite en embuscade
Appel à manifester, mises en garde, invectives. La journée du 20 mai est celle des déclarations à droite où chaque leader veut trouver sa place dans la contestation de la réforme. L’Ump et l’Udi trouvent tout d’un coup de grandes qualités aux syndicats. Mais le modèle de collège vanté à droite réapparait quand Hervé Mariton demande le rétablissement du décret Chatel sur l’évaluation des professeurs par les chefs d’établissement…
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21 mai : L’intersyndicale prépare la riposte
L’intersyndicale organisatrice de la grève du 19 mai se réunit le 21 mai pour décider des actions à mener suite à la publication par le gouvernement du décret et de l’arrêté sur la réforme du collège. Les premières déclarations montrent des divergences sur la conduite à tenir, alors que la droite se tient en embuscade. La ministre annonce la publication prochaine de la circulaire d’application.
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20 mai : Après la manifestation…. la publication des textes sur le collège
Un pas de plus dans l’épreuve de force. Manuel Valls avait promis une publication rapide des textes sur la réforme du collège. Malgré la mobilisation le 19 mai d’une bonne partie des enseignants contre ce projet, le premier ministre passe outre. Le Journal Officiel du 20 mai publie le décret et l’arrêté portant organisation du collège. Le gouvernement marque ainsi sa fermeté face à des syndicats qui portaient hier des menaces sur l’organisation du brevet.
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19 mai 2015 : L’enseignement catholique favorable à la réforme
« J’invite l’Enseignement catholique à accueillir favorablement le nouveau socle commun et la réforme des collèges, qui me paraissent à même de favoriser l’autonomie des établissements, de faire évoluer la mission de transmission de l’École pour le service d’une pédagogie personnalisée et d’une formation intégrale de la personne, et de rénover le métier de professeur en développant l’articulation entre enseignement et éducation ». Dans un numéro spécial de sa lettre interne En correspondance, Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique , prend parti nettement en faveur de la réforme du collège.
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18 mai 2015 : L’UMP pour un autre collège
Dans Libération, Bruno Le Maire fait plus que critiquer la réforme du collège. Il partage ses propositions pour le collège. » Comme agrégé, spécialiste de Marcel Proust, je suis formé à tout sauf à enseigner en collège. Parce que mon savoir est inversement proportionnel à mes compétences pédagogiques », explique-t-il. Il propose donc de faire un corps unique d’enseignants allant de l’école à la fin du collège. Ce nouveau corps ferait « une vingt heures environ » de cours au collège en bivalence. Voilà pour les profs. Les élèves eux auraient une vingtaine d’heures de cours en maths, français, histoire et une langue.Le reste du temps serait consacrée dès la 6ème à une option professionnelle ou culturelle selon leur niveau. En clair c’est le retour à l’orientation à l’entrée en 6ème. Un retour de 70 ans en arrière..
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07 mai 2015 : Hollande s’engage pour la réforme du collège
Lors du colloque Jeunesse organisé par le CESE et Sciences Po le 6 mai, le président de la République s’est vivement engagé en faveur des réformes éducatives menées sous son quinquennat. Après sa ministre de l’éducation nationale, après le premier ministre, le président de la République a fustigé les opposants à la réforme du collège et nié la mise en péril de l’enseignement des langues vivantes et anciennes ou de l’histoire.
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08 mai 2015 : François Hollande retoque l’allemand et l’histoire au collège
Alors que la réforme du collège est soumise à de vives critiques, François Hollande est à nouveau intervenu en sa faveur le 7 mai. Mais il a aussi apporté des réponses aux critiques notamment sur l’enseignement de l’allemand et de l’histoire, imposant à la ministre de l’Education nationale de nouveaux efforts.
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12 mai 2015 : Les réformistes n’ont pas peur du 19 mai
Fort du vote favorable du Conseil supérieur de l’éducation, le camp réformiste de l’éducation nationale ne croit pas dans une mobilisation massive contre la réforme du collège le 19 mai. Le Se-Unsa, le Sgen Cfdt, Education & Devenir, la Fcpe et le Crap ont scellé leur alliance pour la réforme le 11 mai. Ils ont vanté une réforme permettant une démocratisation du collège et promis que les langues vivantes et anciennes seraient mieux traitées qu’avant.
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22 avril 2015 : L’APLV contre la réforme du collège
Reconnaissant avoir été entendue sur les horaires de l’enseignement des langues vivantes, l’Association des professeurs de langues vivantes (APLV) demeure néanmoins opposée à la réforme du collège. « L’horaire de LV1 en classe de 6ème est maintenu à 4 heures hebdomadaires (contre 3 envisagées) et l’horaire de LV2 est porté à 2 heures 30 (contre 2) pour chacune des trois années d’enseignement, de la 5ème à la 3ème. Nous nous réjouissons de ces évolutions, mais plusieurs sujets d’inquiétude demeurent. En termes d’efficacité, 2 heures 30 hebdomadaires ne sauraient suffire, surtout lors de la première année d’apprentissage d’une langue ». L’APLP pose aussi la question de la suppression des classes bilangues nécessaires au maintien de certaines LV2.
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Langues anciennes : 9 avril 2015 : « Il faut tenir au moins deux ans »
Meeting ou conférence de presse ? Il y avait foule de professeurs de langues anciennes au point presse organisé par la Cnarela et d’autres associations sur la réforme du collège le 8 avril en Sorbonne. François Martin, vice-président de la Cnarela a dénoncé une réforme qui fait disparaitre les langues anciennes. Régis Debray dénonçait lui la fin de la civilisation.
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7 avril 2015 : Les langues vivantes en première ligne
Le réservoir sera-t-il suffisant pour éteindre l’incendie ? De jour en jour, N. Vallaud-Belkacem court pour éteindre les incendies allumés par une réforme du collège qui avive les foyers catégoriels. Ce week-end ce sont les langues vivantes qui prenaient feu. La ministre court de langue vivante 1 en LV2 pour apaiser les mécontentements avec un produit qui a fait ses preuves jusque là : des heures nouvelles octroyées aux lobbys disciplinaires. Mais y en aura-t-il assez pour tout le monde ? La racine du mécontentement est-elle seulement là ?
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1er avril 2015 : C’est la rupture
Quatre syndicats, le Snes, le Snalc, FO et la CGT ont quitté le 31 mars les négociations avec le ministère sur la réforme du collège. Ils protestent ainsi contre les projets d’arrêté et de décret sur la réforme qui augmentent la marge d’autonomie des établissements. Parallèlement le ministère a aussi proposé une nouvelle grille horaire qui ajoute une demi heure à ‘horaire de LV1 en 6ème.
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N Vallaud-Belkacem relève le défi du latin et de la LV2
Qu’est-ce qui sépare l’UMP du PS ? L’enseignement du latin, bien sûr ! C’est le résultat de la longue journée que N. Vallaud Belkacem a passé à l’Assemblée nationale, le 24 mars, à affronter l’opposition sur sa réforme du collège. Le fait nouveau c’est que la ministre a opté pour un plan de bataille net et clair, présentant ses adversaires en défenseurs des privilégiés.
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Les syndicats dans l’attente des grilles horaires
Si la réforme du collège suscite de l’intérêt et même du soutien chez certains syndicats, tous sont conscients que l’on n’est qu’au début de négociations sur la mise en oeuvre concrète de la réforme.
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La réforme en détricotage ?
« Le Sgen-CFDT regrette profondément que certains se préparent à détricoter la réforme afin que, finalement, rien ne change », annonce le sgen dans un communiqué le 18 mars. « Augmenter les horaires élèves, en langues vivantes ou ailleurs, au détriment de la marge de souplesse horaire accordée au collège, pratiquer l’interdisciplinarité tout seul dans sa classe, refuser le rôle donné au conseil pédagogique dans l’organisation des enseignements du collège, rejeter la pédagogie de projet à l’extérieur des pratiques ordinaires… chacune de ces propositions pourrait, si le ministère les prenait en compte, vider de son sens tout le travail déjà accompli dans la suite de la loi de refondation de l’école ».
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Collège : Les syndicats négocient
Elle devait se terminer à 18h30. Mais finalement c’est à 20h30 que les représentants syndicaux ont quitté le cabinet de N Vallaud-Belkacem le 17 mars. Ce premier tour de table sur la réforme du collège est marqué « par des désaccords nets sur plusieurs points » entre les organisations syndicales, nous a confié Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen Cfdt. La manifestation prévue par le Snes francilien le 18 mars devrait également peser sur la réforme du collège.
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L’arrêté du 19 mai 2015
Arrêté du 19 mai 2015 relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège
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