« Bienvenue dans notre monde où des stratégies néolibérales court-termistes mènent au sabordage du secteur public, celui où l’écart entre la parole et les actes politiques n’a jamais été aussi flagrant », écrit Joëlle Alazard dans cet éditorial publié par l’APHG. « Il y a deux manières d’en finir avec le coûteux paquebot de l’Éducation nationale : annoncer du jour au lendemain son démantèlement en faveur du privé, ce qui causerait un mouvement de protestation massif dans un pays attaché à l’école républicaine… Ou le laisser dériver, en le laissant heurter de multiples écueils, de sorte que ses multiples avaries conduisent ses passagers, inquiets, à le quitter par les canots de sauvetage avant qu’il ne sombre. »