| | Amiante : Urgence dans l'éducation nationale | |
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| | Sommaire"On aimerait que le ministre prenne la mesure de la situation". Le 26 novembre, le collectif Urgence Amiante Ecoles, avec 11 associations ou mouvements (Fsu, Cgt, Fcpe, Sud, Unl, Andeva, Ava, etc.), a tiré la sonnette d'alarme. Rapport officiels à l'appui, le collectif montre que le risque d'exposition à l'amiante est très sous estimé dans l'éducation nationale. Il n'y a pas de suivi des personnes exposées et seulement la moitié des écoles dispose d'un dossier technique amiante pourtant légalement exigible. Le collectif demande un diagnostic public accessible sur Internet, un suivi médical des personnels et des investissements pour l'éradication du risque. | | | Toilettes : Des lieux sans aisanceUn nouveau sondage Harris rappelle ce que d'autres enquêtes , notamment de l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement (ONS), disent depuis des années : la grande majorité des enfants se retiennent plutôt que d'utiliser les toilettes des écoles. Une situation qui est nuisible à leur santé et à celle de l'établissement. | |
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| | | Petits-déjeuners gratuits à l'école : Une mesure dérisoire contre les inégalités | |
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| | L'articleC'est l'une des mesures phares du Plan pauvreté. L'idée est que si tous les élèves, notamment les plus pauvres, prennent un bon petit-déjeuner le matin, ils vont mieux travailler et l'on va atténuer les inégalités. Une mesure lancée à grand renfort de publicité mais qui paraît bien dérisoire par rapport à l'ambition affichée. Face aux risques de stigmatisation, elle s'est vite révélée difficilement applicable et se transforme en séances de formation au goût et à l'alimentation. | |
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| | | Les enseignants, des parents modèles ? | |
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| | L'articleQu'est ce qui fait réussir aussi bien les enfants d'enseignants ? Il faut tout un numéro de la Revue française de pédagogie (N°203) pour découvrir les secrets de leurs parents. Coordonné par Agnès Van Zanten, le numéro interroge l'accompagnement parental des enseignants, leurs pratiques éducatives et leurs usages. Leur secret ne tient pas seulement à leur bagage culturel ou à leur bonne connaissance de l'institution scolaire. Les parents enseignants excellent dans l'art de l'accompagnement scolaire. Alors que l'on multiplie les dispositifs d'accompagnement, étudier leur expérience et leurs pratiques pourrait bien être utile à tous. | |
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| | | Laïcité : Le Sénat adopte la loi interdisant les signes religieux aux accompagnatrices | |
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| | Sommaire"Depuis 4 heures on ne parle que du voile mais le mot n'est pas dans la loi". S'il avait fallu démontrer le caractère islamophobe de la loi adoptée par le Sénat le 29 octobre, cette remarque de la sénatrice Esther Benbassa suffirait. Mais nul besoin de démonstration. Sans vergogne, au lendemain d'un attentat xénophobe, après des semaines de battage médiatique où le ministre de l'éducation nationale a eu sa part, le débat sur la proposition de loi déposée par les Républicains a plongé à de nombreuses reprises dans le caniveau xénophobe. La loi adoptée par le Sénat ne répond pourtant à aucune urgence ni même aucune demande des enseignants ou des directeurs d'école. Si elle était confirmée, elle ne ferait que compliquer leur tâche. Le Sénat a retrouvé le 29 octobre les échos de ses pires heures des années 1930. | | | | |
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| | | Démocratiser l'accès au supérieur : Qu'est-ce qui marche ? | |
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| | SommaireAlors que la ministre de l'enseignement supérieur a lancé le 14 octobre un plan pour favoriser l'ouverture sociale des grandes écoles et des universités, la question de la démocratisation s'inscrit dans l'actualité politique. Le 15 octobre, Estelle Herbaut, post doctorante de Sciences Po, a présenté au séminaire LIEPP de Sciences Po, dirigé par Elise Huillery et Carlo Barone, une étude réalisée avec Koen Geven , Banque mondiale, sur les politiques efficaces pour inciter les jeunes à s'inscrire dans le supérieur et permettre leur réussite. L'étude reste partielle : elle ne traite pas de tout ce qui devrait être fait dès l'école primaire pour réduire les inégalités sociales de réussite scolaire. Mais elle permet de trancher entre bourse sociale et bourse au mérite ou encore entre l'information sur l'orientation et l'information avec accompagnement personnalisé sur l'orientation. | | | Comment démocratiser le supérieur ? Le rapport de Terra Nova "Quand on évoque la nécessité de réduire les inégalités sociales dans l’enseignement supérieur, on s’entend souvent dire qu’il est déjà trop tard car les inégalités sont déjà trop fortes au lycée. Mais, dans les lycées, c’est la situation à la fin du collège qui est incriminée. Le collège s’exonère lui-même de ses résultats par la non-maîtrise des apprentissages de base à l’école primaire, laquelle à son tour se retourne vers l’école maternelle. Et, à l’école maternelle, il ne reste plus que les inégalités familiales à blâmer… Si cette cascade de mises en cause reflète une part de vérité, elle encourage une résignation inacceptable". Le rapport de Martin Andler, Daniel Bloch, Jules Donzelot, Constance Hammond, Guillaume Miquelard-Garnier, Martin Richeret Arnaud Thauvron, réalisé pour Terra Nova, un thinktank proche du pouvoir, explore toutes les façons de secouer cette résignation... | | | Ouverture sociale des grandes écoles : Des annonces bien floues"Ce projet, celui d'écoles d'excellence qui seraient accessibles aux élèves les plus méritants, c'est bel et bien le projet de la République". Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, Florence Parly, ministre des armées et Geneviève Darrieussecq , secrétaire d'État auprès de la ministre des armées, ont présenté le 14 octobre leur plan pour favoriser l'ouverture sociale des grandes écoles. Un plan qui reste bien flou pour quatre raisons. D'abord parce que F. Vidal rejette l'idée de tout quota, parce qu'elle confie aux grandes écoles elles-mêmes la définition de l'effort qu'elles fourniraient, et aussi parce que rien n'est budgeté alors que la ministre elle-même estime que cette politique aurait un coût. Enfin ouvrir socialement les grandes écoles implique des programmes d'accompagnement dès le collège et le lycée, comme le dit F Vidal, et dans tous les cas dans les classes préparatoires... | |
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| | | Aziz Jellab : L'orientation scolaire : Une distillation fractionnée | |
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| | Sommaire"L’orientation scolaire est une des questions éducatives les plus sensibles et les plus controversées", écrit Aziz Jellab dans un texte rédigé pour le 42ème colloque de l'Afae. "Loin d’être l’expression d’un choix pour nombre d’élèves, l’orientation s’identifie à une distillation fractionnée, faite de renoncements, de résignation ou d’élimination différée. En France, où le poids des diplômes pèse beaucoup sur le destin social et professionnel de chacun, l’orientation met à l’épreuve l’égalité des chances et le modèle méritocratique, car à côté de l’origine sociale et de l’inégale maîtrise de l’information, le contexte scolaire et l’offre de formation modalisent aussi les inégalités de parcours. La distillation fractionnée interroge ainsi la capacité qu’a l’institution scolaire à lutter contre les préjugés comme le supposé « manque d’ambition des parents » et à offrir un accompagnement assurant à chaque élève la réalisation d’un parcours réussi." | | | | |
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