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- Vie scolaire 

Un guide pour l'examen
Il nous vient de Genève, où il a été conçu pour les étudiants. Mais, tel quel, il est à faire lire aux jeunes qui vont se présenter au bac : travaillez toute l'année, mais aussi apprenez à dormir, à vous détendre, arrivez à l'heure le jour J, n'oubliez ni nourriture ni mascotte, etc. Une série de conseils simples, efficaces, que certains connaissent mais qui manquent souvent aux jeunes des milieux défavorisés.
http://www.unige.ch/presse/archives/unes/2003/pdf/fute.pdf
http://www.adobe.com/Acrobat/readstep.html

Inscription des élèves
Un arrêté paru au J.O. du 6 août, supprime la fiche d'état civil des documents à fournir pour l'inscription des élèves. Par contre il établit, pour pouvoir appliquer la carte scolaire et combler un vide juridique, qu'un justificatif de domicile peut être exigé.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0301183D

Un brevet ordinaire
Après ceux du bac, les résultats du brevet donnent eux aussi l'image d'une année ordinaire : 78,3% de reçus, un chiffre en très léger recul par rapport à 2002 (78,6%).
Seule variation notable, la hausse de 10% des candidats de la série professionnelle qui reflète la relance des 3èmes technologiques voulue par le ministre. Une série qui pose problème : un taux de reussite particulièrement faible (68,6%) en recul pour la troisième année consécutive.
Le brevet est aussi marqué par des variations régionales importantes. Comme pour le bac et comme l'an dernier, Rennes obtient le plus fort taux de réussite avec 84,9% de reçus. Clermont-Ferrand a le taux métropolitain le plus faible avec 74,8%.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20037151747

Bac : Une année presque ordinaire
Finalement il ne s'est rien passé cette année au bac. En dehors de la gestion à Montpellier, aucune épreuve n'a du être refaite et les taux de réussite sont quasi stables. Le ministre les a présenté la presse ce matin. L'édition 2003 est dans la moyenne : 62,6% de jeunes de cette génération ont eu le bac, soit 80,1% des candidats, en très légère hausse de 1% par rapport à 2002. Des chiffres stables depuis le milieu des années 1990
Un tiers (33,8%) des jeunes de cette génération ont obtenu un bac général. Les taux de réussite s'établissent à 84,7% des candidats en série S, 83,6% en L et 81,3% en ES. Le bac S progresse de 4,5%, les bacs L et ES d'environ 2%.
Le bac technologique a un taux de succès inférieur à 76,7% avec une légère progression de la série STI (75,8%) et un léger recul des autres séries : en SMS 77,8% de reçus (-2,6%), en STT 76,3% (-0,7%)88% de reçus en F11 et hôtellerie.
Le bac professionnel ne compte que 75,9% de reçus, soit 1,3% de moins qu'en 2002, l'essentiel de la baisse touchant les bacs de services (75,4% de reçus, -2,2%).

Succès qualitatif et quantitatif des TPE
Cette année près de 85% des candidats ont présenté un TPE au bac, plus du double qu'en 2002, et généralement ils ont fait de bons travaux. Ce double plébiscite des lycéens explique en partie la légère hausse du taux de réussite aux bacs généraux. Les TPE ont souvent augmenté d'un point la moyenne des candidats. Interrogé par la presse, Luc Ferry a confirmé le maintien de cette épreuve au bac, quitte éventuellement à l'aménager pour en simplifier un peu l'évaluation. La hausse sensible des résultats du bac S provient en partie des TPE, en partie de la nouvelle épreuve pratique de physique-chimie mise en place cette année dans cette série. L'épreuve de maths, dont on appréhendait les effets, a obtenu les notes habituelles, sans écart sensible inaccoutumé d'une académie à l'autre.

Les STT sur la sellette
En dehors des STI et du bac pro agricole, cette année est encore marquée par un recul du taux de réussite dans les bacs technologiques et professionnels. Pour les ministres, la situation est préoccupante en STT. Pour eux, la série a perdu sa spécificité et hésite entre série générale et technologique. Ils annoncent un "repositionnement" de la filière. La grande difficulté sera de rehausser le niveau sans casser le fil avec les élèves qui traditionnellement optent pour cette série.

De forts écarts régionaux
En 2003 les écarts entre académies ne se réduisent pas. L'académie de Rennes reste en tête avec 89,2% de reçus au bac général et 84,8% au bac technologique, et Créteil conserve le score le plus faible de métropole avec 76,4% et 67,1%. En bac général, les progressions les plus fortes sont à Amiens et Bordeaux. En série technologique, les baisses les plus fortes sont à Rouen et en Corse.

Le bac reste le sésame de l'université
Pour les ministres, le bac doit rester le premier grade universitaire. Pourtant ils n'ignorent pas qu'un bachelier général sur deux échoue au DEUG, proportion qui gonfle à 4 sur 5 pour les bacheliers technologiques. Pour eux, la solution réside dans l'amélioration de l'orientation des bacheliers. Aujourd'hui ceux qui échouent au DEUG sont majoritairement des jeunes qui n'ont pas été acceptés en BTS ou IUT. Ils entendent donc continuer à demander aux recteurs de favoriser l'accès des bacheliers technologiques et professionnels dans ces filières courtes.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0342.pdf

D.E.I. France dénonce les violences à l'école
" Quelles que soient les difficultés actuelles du métier d'enseignant, et même s'il ne s'agit à l'évidence que de cas relativement isolés, rien ne peut justifier que des enfants aient à subir encore aujourd'hui des maltraitances physiques et psychologiques graves au sein de l'école et dans leurs classes". S'appuyant sur certains cas récents, l'association Défense des enfants international France dénonce la montée des maltraitances à l'école et la loi du silence qui reste trop souvent de mise : soit les administations locales couvrent les faits, soit, versant dans l'excès inverse, signalent aux autorités judiciaires des comportements qui devraient ne relever que du disciplinaire". Pour DEI France, "il devient de plus en plus urgent que, comme pour les autres métiers du social, un code de déontologie soit enfin élaboré par et pour la fonction enseignante... L'immense majorité des enseignants qui font leur métier dans des conditions parfois très difficiles ne pourraient que s'en trouver confortés dans leur action éducative".
http://www.globenet.org/enfant

Les cahiers de vacances en crise ?
Selon Libération du 4 août, "le succès des cahiers de vacances n'est pus ce qu'il était". Le marché serait en légère régression. Il se chiffre quand même à près de 5 millions d'exemplaires vendus chaque été. Un parent sur deux en a fait l'acquisition au moins une fois. Si l'efficacité de telle ou telle collection n'est pas prouvée, une étude de Jean-Pierre Jarousse et Christine Leroy-Audoin (IREDU), dont Le Café n°3 avait rendu compte, avait établi l'efficacité des activités scolaires des élèves en été. " A certains enfants, ceux des milieux favorisés, (le temps des vacances) permet de bénéficier à temps plein de leur environnement plus favorable et d'activités, parfois en apparence peu scolaires, qui renforcent leurs compétences ; à d'autres, il fournit l'occasion de s'atteler à un véritable travail.. qui doit conduire au minimum au maintien des acquis scolaires. Ceux qui ne participent pas au mouvement.. ont de fortes chances de se laisser distancer dans une compétition dont ils pensent, à tort, que la reprise officielle n'est programmée qu'à la rentrée.. Finalement le travail scolaire pendant les congés conduit à un renforcement des différences sociales, sexuelles et scolaires de réussite ".
http://www.liberation.fr/page.php?Article=128770
http://www.u-bourgogne.fr/IREDU/cahier63.pdf

Une commission sur la laïcité
Le gouvernement crée une commission chargée de réfléchir à la question de la laïcité dans l'éducation. Elle sera présidée par B. Stasi et comportera des intellectuels tels Régis Debray, Gilles Kepel, René Rémond, Alain Touraine ou Patrick Weil. Un membre de la commission, Jean Baubérot, écrit dans Libération : " D'autres pays sont en train d'inventer des formes nouvelles de laïcité (1), allons-nous nous enfermer dans un national-universalisme où nous croirions être universels à nous tout seuls, ou dans une exacerbation de nos spécificités, au lieu d'être dynamiques et attractifs dans le nécessaire dialogue entre peuples et nations ?".
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030701141617.atujn07z.html
http://www.liberation.fr/page.php?Article=122488

La FCPE Paris en campagne pour les maternelles
Pour la FCPE c'est près de 500 enfants de 3 ans qui ne trouveront pas place en maternelle cette année. La FCPE craint, que faute de place, les parents renoncent à scolariser leur enfant, alors que le tribunal administratif leur reconnaît ce droit.
http://www.fcpe75.org

Des parents médiateurs dans les écoles de New York
Selon le New York Times du 21 août, 10.000 parents vont être recrutés et salariés pour faire le lien avec les parents des élèves new-yorkais. Pour le maire, Michael R Bloomberg, il s'agit de donner aux parents leur pleine part dans l'éducation de leurs enfants. Cette mesure se situe dans un programme plus général de reconquête des établissements.
http://www.nytimes.com/2003/08/21/education/21SCHO.html

Les bacheliers en année sabbatique
C'est une pratique qui est partie de Grande-Bretagne et qui gagnent maintenant les Etats-Unis. Selon un article de PRWeb, un bachelier sur 8 en Grande-Bretagne choisirait de remplacer sa première année d'université par une année sabbatique. D'ailleurs un nombre croissant de "colleges" exige de leurs futurs étudiants cette rupture dans leur scolarité. Ils leurs demandent d'utiliser cette année pour voyager à l'étranger, travailler ou étudier ailleurs avant de se lancer dans des études universitaires. Le jeune s'étofferait ainsi, gagnant en expérience individuelle et en maturité. L'université relaie ainsi avec la tradition du "Tour" et montre son intérêt pour l'épanouissement personnel des étudiants.
http://www.prweb.com/releases/2003/8/prweb75049.php

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