| | Les profs de langues anciennes sont-ils paranoïaques ?Le 19 mars dernier étaient dévoilés sur le site du Ministère la nouvelle liste des concours du Capes ainsi que l'arrêté précisant les modalités d'organisation des concours. On y apprenait, sans annonce préalable, que le Capes de Lettres Classiques était fusionné avec le Capes de Lettres Modernes en un Capes de Lettres commun dont les Langues Anciennes ne constituaient plus qu'une option. Aussitôt, la communauté des enseignants de Langues Anciennes s'émouvait de cette nouvelle, criant (une nouvelle fois) à la mort des langues déjà mortes, tandis que certains proviseurs et syndicats (toujours ?) bien informés, annonçaient que non, rien n'avait changé et que les professeurs de langues anciennes s'alarmaient (encore) pour rien. | |
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| | Dossier : la Métamorphose du Capes de Lettres Classiques | |
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| | SommaireÀ l'heure où André Ouzoulias, ancien professeur d'IUFM, juge les nouvelles maquettes des concours catastrophiques et susceptibles d'abaisser le niveau des futurs professeurs (voir le récent article du Café Pédagogique), nous avons demandé leur avis à trois spécialistes : Marc Bubert, professeur de Lettres Classiques reconnu de l'Académie de Lille, Philippe Cibois, sociologue, historien de l'enseignement du latin, et Paul Mattéi, professeur des universités, afin d'y voir un peu plus clair sur les tenants et aboutissants de la modification du Capes de Lettres et de l'optionalisation des Lettres Classiques. | |
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