| | A la Une : Unanimité pour les nouveaux programmes | |
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| | SommaireC'est rare. Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) a adopté le 5 février à la quasi unanimité les nouveaux programmes de maternelle. Le ministère et les syndicats ont apporté de légères modifications au texte présenté par le Conseil supérieur des programmes (CSP) après la consultation. Un nouvel équilibre semble trouvé pour la maternelle. Il reste maintenant à entamer le lent travail d'appropriation des programmes. | | | Maternelle : B. Devanne : A-t-on entendu les enseignants ? Les nouveaux programmes de maternelle ne font pas l'unanimité. Bernard Devanne, ancien professeur à l’IUFM de Basse-Normandie, critiquent la dictature de la conscience phonologique et en craint les retombées pour les enfants. Il appelle à " la construction de complicités culturelles" dès la maternelle. | |
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| | Un "Défilire" avec Twitter | |
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| | SommaireQu'est-ce qui peut faire avancer l'Ecole ? Le travail d'équipe. C'est ce que vivent depuis la rentrée, 6 enseignants de maternelle et CP qui utilisent Twitter pour travailler ensemble sur la littérature jeunesse. Baptisé "Défilire", leur projet engage les enfants mais aussi les parents dans un projet collectif doté d'une belle dynamique. | | | Un cahier de réussite pour la maternelleComment rendre visibles les progrès des enfants et entretenir le lien avec les familles ? Delphine Guichard propose un magnifique Cahier de réussite où les objectifs de l'école sont transcrits dans un langage accessible aux parents et sous une forme facile à gérer pour l'enseignante. | |
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| | Pour que la Maternelle fasse école : 7ème édition des Rencontres maternelle du GFEN | |
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| | Sommaire« La pédagogie ne peut plus être regardée au nom des discours réactionnaires. Il s'agit de vivre et mettre en actes les principes de la république (laïcité....) ». En ouvrant les 7èmes Rencontres Maternelle du GFEN, Claire Benveniste fait le lien avec les événements de janvier. Pilier des convictions du GFEN le « tous capables » et les capacités de l'humain à s'émanciper sont convoqués ici pour avancer : « Comprendre et analyser ce n'est pas justifier ni faire preuve de complaisance. Il n'y a pas de fatalité ». La portée de cette tragédie a forcément interpellé les « enseignants, les formateurs, les éducateurs. » Pour autant sans culpabiliser ceux-ci il nous faut avancer, « affirmer qu'enseigner est un métier ». Cette 7ème édition a pour fil conducteur « les processus de socialisation. Accéder à la culture, se construire dans le savoir pour faire société collectivement. » | | | Émancipation et socialisation, quels contenus ? Par Claire PontaisClaire Pontais explicite comment elle se retrouve là, à la tribune au début de cette journée. Sollicitée au départ pour animer un atelier sur les sports collectifs à la maternelle, elle a ressenti le besoin en préparant celui-ci avec l'équipe organisatrice d'ouvrir la réflexion, le cadre de l'atelier était trop contraint pour s'exprimer sur la socialisation. Claire Pontais cite un récent article du Monde suite au 11/01 qui préconisait : « il faut introduire dans l'école la culture du débat. » Le prof rédacteur de cette tribune proposait d'installer l'enseignement de celle-ci à la place des savoirs disciplinaires. Pour Claire Pontais c'est « ahurissant : comment débattre sur rien du tout ? Au contraire, dans la citoyenneté il y a les savoirs, leur accès pour tous. » Elle s'oppose aussi « à l'idée qu'il faudrait socialiser avant d'apprendre »,son propos visera à démontrer le contraire. | | | Peut-on rencontrer la culture écrite en traçant des lettres ? Par Marie-Thérèse Zerbato-PoudouMarie-Thérèse Zerbato-Poudou est « remontée » : elle introduit son propos : « on a beaucoup parlé de socialisation, de culture etc, mais je ne suis pas experte en la matière. Je suis intimement persuadée que les enfants apprennent avec les autres, dans un contexte, on apprend des autres. On le sait, mais il faut se poser la question que met-on en œuvre pour que ça fonctionne ?... » | | | Atelier « jeux et sports collectifs, à quelles conditions sont-ils socialisants ? » animé par C. PontaisUn atelier sur les sports collectifs à la maternelle, comment ça se passe ? Claire Pontais note que contrairement à ce qu'on croit de prime abord les règles des sports co ne sont pas forcément immuables. Elles varient parfois selon certains contextes. Le détour par l'histoire originelle de la discipline sportive peut expliciter bien des règles. Il s'agit de ne pas les appréhender selon les interdits, mais construire avec les élèves ce qui va faire le jeu. Si l'on cherche à définir les sports collectifs on détermine qu'il y a toujours une équipe qui attaque, une qui défend. Pour que le jeu ait un intérêt il faut qu'il y ait égalité des chances entre les deux équipes. Toutes les règles sont aussi faites pour que le jeu soit plaisant à regarder, évolutif et qu'il n'y ait pas d'empêchement au jeu. » | |
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