| | Robien ressuscite la leçon de vocabulaire | |
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| | Robien ressuscite la leçon de vocabulaire"Lorsque les mots précis manquent aux élèves, c'est le sens qu'ils tentent de donner aumonde qui s'obscurcit". Le rapport d'Alain Bentolila sur l'acquisition duvocabulaire à l'école élémentaire, remis au ministre le 14 mars, s'ouvre sur cette phrase qui va au coeur de tout amoureux des mots, et par suite tout enseignant. Mais elle ne saurait cacher la question de fond : comment faire acquérir cette aisance langagière et ce vocabulaire ? | |
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| | P. Boisseau : Nous ramener à la case départ | |
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| | P. Boisseau : Nous ramener à la case départ Les leçons de mots de Bentolila, son insistance sur les mots peu fréquents, pourraient nous ramener à la case départ !! Des démarches qui ancrent le vocabulaire dans le vécu des enfants : activité / verbalisation de l'activité / album-écho / imagier.., d'autres qui entraînent les enfants à raconter des textes de plus en plus complexes de l'oral... sont absolument indispensables. Les leçons de mots ne doivent pas être considérées par l'école maternelle comme la panacée sur laquelle elle peut compter pour assurer à tous, y compris aux plus démunis, la conquête du vocabulaire diversifié et efficace permettant de réussir à l'école". | |
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| | J.Mesnager : Des idées à considérer | |
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| | Mesnager : des idées à considérerJean Mesnager dégage des éléments positifs du rapport Bentolila. "J'admets bien volontiers qu'Alain Bentolila penche un peu trop d'un côté. Cela n'autorise pas à dire que toute la vérité est de l'autre. Quant aux rapports et aux circulaires qu'ils inspireront, dans le probable grand rebrassage d'après mai, que deviendront-ils ? Des idées et des propositions à considérer sérieusement. Ni plus, ni moins". | |
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| | E. Charmeux : Un exemple de leçon de mots à l'école maternelle | |
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| | Un exemple de leçons de mots : "Tambouriner" à l'école maternelle"Une leçon de mots à l’école maternelle n’est pas seulement une bêtise, c’est une faute et un danger puisqu’elle ne peut enseigner à cet âge que des erreurs aux enfants.
A moins que ces leçons ne soient prévues que pour plaire à des parents qui préfèrent la vitrine d’un pseudo-travail, avec tous ses dangers, à la mise en place d’une véritable maîtrise de la communication pour tous…" | |
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| | P. Frackowiak : Le fond du gouffre du conservatisme | |
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| | Le fond du gouffre du conservatismePierre Frackowiak analyse le rapport Bentolila. "Le vocabulaire ne peut s'apprendre que dans des temps de communication qui ont du sens pour l'enfant et non dans des activités formelles, scolaires au sens le plus péjoratif du terme. Il ne faut pas être expert, savant, linguiste ou ministre pour savoir que l'on peut connaître toutes les définitions des mots, connaître le dictionnaire intégralement par cœur et être incapable de parler, d'écrire, de communiquer". | |
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| | E. Charmeux : A quoi sert une leçon de vocabulaire ? | |
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| | E. Charmeux : A quoi sert une leçon de vocabulaire ?"A quoi sert une leçon de vocabulaire ? Réponse : jamais à apprendre des mots nouveaux, mais à découvrir comment fonctionnent ceux que l’on rencontre et que l’on manipule plus ou moins bien". Dans un article donné au Café, Eveline Charmeux fustige le rapport d'Alain Bentolila et montre l'inutilité en maternelle et au début du primaire des leçons de mots qu'il recommande. | |
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| | P. Picard : Leçon de vocabulaire : le retour de Rossignol ? | |
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| | Leçon de vocabulaireRéflexion d'un instit : Pour Patrick Picard la leçon de mots appelle à sortir des placards les panneaux Rossignol. | |
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