| | Le Se-Unsa"Notre école ne sait pas traiter efficacement la difficulté scolaire, notre école ne corrige pas les inégalités sociales" | |
|
| | | Par P. Frackowiak A qui imputer la responsabilité des mauvais résultats de Pisa ? Le jeu de la patate chaude a déjà commencé. Pierre Frackowiak a trois qualités qui justifient la publication de cet article. Inspecteur il connaît mieux que beaucoup d'autres les réalités du terrain et peut en parler. Militant syndical il a une vision globale de l'Ecole. Enfin l'homme n'a pas sa langue dans sa poche et n'utilise pas la langue de bois… | |
|
|
| | Par André GiordanPISA n’est qu’un « thermomètre », contestable comme tout thermomètre. Il confirme cependant ce que nous avançons depuis un certain temps ! Mais l’essentiel n’est pas là… Qu’ont réellement appris les élèves en fin de scolarité obligatoire ? En termes de connaissances bien sûr, mais également en termes de démarches ou d’esprit scientifique ? Qu’en font-ils ensuite sur un plan personnel, professionnel ou sur un plan citoyen, face aux enjeux d’une société transformée par les sciences et les techniques. Sur ces plans, PISA est muet ; or le bilan est plus dramatique et les savoirs importants ne sont pas à l’école. | |
|
| | | Le compte rendu La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, DEPP, du ministère de l’éducation nationale a consacré la matinée du 6 décembre à la présentation d’une première analyse des résultats obtenus par les élèves français aux évaluations internationales Pirls et Pisa. Bien que les résultats globaux soient dans la moyenne, on ne peut affirmer que les performances des élèves concernant les compétences les plus complexes ou de plus haut niveau soient bonnes, mesurées à l’aune internationale. Cette situation augure mal de la capacité de la France à assurer le renouvellement de ses élites en termes de recherche et d’innovation ou même à former des citoyens très bien adaptés aux mutations rapides de la société actuelle et à venir. [...] | |
|
|
| | N. Mons : Entretien du 04/12/2006On nous dit que les résultats de la France dans la nouvelle enquête de PISA plongent. Que se passe-t-il ? - "Je n’irai pas le sens du discours catastrophiste qui a cours actuellement. Les résultats de PISA 2006 sur la culture scientifique sont dans la continuité de ceux de PISA 2000 sur la compréhension de l’écrit et de PISA 2003 sur la culture mathématique. Ils révèlent un système éducatif qui doit encore s’améliorer mais qui n’est pas en queue de peloton." | |
|
| | | Par Bruno Suchaut Les résultats de l’étude PISA 2006 qui viennent d’être diffusés vont donner lieu à nombre de commentaires sur la qualité de notre système éducatif. Ces commentaires « à chaud » vont surtout concerner l’évolution du classement de la France par rapport aux autres pays. S’il est incontestable, d’un point de vue relatif, que notre pays est moins bien classé en 2006 qu’il ne l’était en 2003 ou en 2000 dans cette même enquête, ceci reste insuffisant pour se prononcer réellement sur la qualité de notre système éducatif. | |
|
|
| | Mardi 4 décembre, la direction de l’éducation de l’OCDE présentait dans quatre grandes capitales, dont Paris, les résultats de Pisa 2006Bernard Hugonnier, directeur-adjoint, appelait les lecteurs de l’enquête à contextualiser les résultats français et à se garder d’interprétations catastrophistes : la France reste dans la moyenne des pays de l’OCDE même si ses résultats sont en baisse par rapport à ceux de 2003. A la question du que faire, il répondait en décrivant quelques-unes des attitudes des pays efficaces : différenciation scolaire la plus tardive possible, respect de l’équité dans le système éducatif, diminution des élèves en difficulté grâce à un enseignement et un soutien individualisés. | |
|
| | | Par Philippe MeirieuLa lecture et l’analyse détaillée de l’enquête PISA 2006, consacrée au niveau des élèves de l’OCDE en matière scientifique, devra se faire sur la durée et de manière minutieuse. Il faudra regarder de très près les résultats, mais aussi la formulation des exercices, la méthode pour calculer et comparer les performances. Il faudra également, avant de faire des comparaisons avec les enquêtes antérieures, s’interroger, point par point, sur la légitimité de ces comparaisons : des épreuves différentes, même référencées dans des « niveaux » identiques, ne peuvent être considérées comme homogènes… | |
|
|
| | L'Expresso du 30 Novembre 2007Les résultats de l'enquête internationale PISA sont sans appel : l'école française recule. On attendait la publication de la seconde grande enquête internationale mardi 4 décembre. Mais une indiscrétion espagnole a conduit l'OCDE à divulguer un premier classement le 30 novembre. | |
|
| | | Entretien avec N. MonsNathalie Mons, maître de conférences en sciences de l’Education à l’Université de Grenoble II, est membre du consortium de PISA 2009. Elle conduit actuellement, dans le cadre d’une recherche européenne Knowpol, associée au laboratoire OSC de Sciences-Po, une étude sur les usages politiques de PISA. Son récent ouvrage « Les Nouvelles politiques éducatives, la France fait-elle les bons choix ? » évalue les politiques éducatives françaises et permet de mieux comprendre certains facteurs explicatifs des résultats des enquêtes PISA. Elle répond à nos questions sur PISA. | |
|
|