| | Jacques Bernardin : Quelle place pour le devenir élèves ? | |
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| | L'articleJacques Bernardin ouvre la journée avec un constat : ces rencontres nationales sont un rendez-vous attendu d'une année sur l'autre. Ce premier février, ce sont 170 inscrits qui sont présents (et équipe organisatrice en plus), issus de corps divers : des professeurs d'école, directeurs, conseillers pédagogiques, inspecteurs, formateurs, chercheurs, responsables associatifs (AGEEM, USEP...), responsables syndicaux, membres du Conseil Supérieur des Programmes qui préparent le nouvel horizon de l'école maternelle. Une fois n'est pas coutume les excuses de la DGESCO et celles du Ministre Vincent Peillon sont enregistrées, une question de changement dans la perception de ce rendez-vous qui fait sourire la salle. Force est de constater qu'il faut noter le chemin parcouru depuis l'inauguration de ce premier rendez-vous en 2009 où le contexte était alors à la remisée de l'école maternelle comme une simple garderie, ou le fameux épisode des couches. | |
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| | | E. Bautier et O. Burger : Apprendre par le langage | |
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| | L'articleElizabeth Bautier observe que « ce qui fait différence entre les enfants, c'est leur manière d'être aux objets du monde, au langage qui ne se prend pas tout seul », elle rappelle combien « ces enfants pour lesquels la confrontation, la mise en situation ne suffit pas, sont les enfants qui ont besoin d'être accompagnés. » Pour opérer cette « transformation du rapport au monde c'est certainement le langage qui peut le mieux aider les élèves. » Il convient de « permettre à tous les enfants de profiter des situations de l'école. » et la maternelle a une place déterminante en cela. Pour justifier cette approche et la nécessité de s'attaquer à ce sujet Elisabeth Bautier justifie du fait qu'elle voit « des élèves au collège, au lycée, à l'Université même, qui sont passés à côté des apprentissages tout au long de leur scolarité. Sans avoir compris que les apprentissages sont transformateurs et émancipateurs. » | |
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| | Atelier 5 : Apprendre à écrire | |
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| | L'articleDémarche de formation, proposée ici pour illustrer les valeurs du GFEN dans l'apprentissage de l'écriture. L'animateur invite d'abord à ce que chacun réfléchisse à la question de « Pourquoi apprendre à écrire à l'école maternelle ? » Lors de la mise en commun, on s'interroge, « Qu'est-ce qu'écrire ? Est-ce le geste d'écriture ou produire de l'écrit ? Ou les deux. » et « Est-ce qu'on produit en maternelle ? » Les réponses fusent et petit à petit les réponses sont classées en trois catégories : ce qui relève des aspects de la fonctionnalité de l'écrit (geste d'écriture / motricité fine, mémoriser, laisser une trace, transmettre un message.) ; ce qui relève de l'aspect linguistique et ce qui relève de la dimension cognitive : la dimension anthropologique, organiser sa pensée, conceptualiser. | |
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| | | Atelier 7 : Les sciences en maternelle | |
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| | L'articleApprendre par l’action, c’est bien le propre de la maternelle et des sciences ! Dès lors se pose la question de comment faire des sciences en maternelle et non simplement des activités de découverte quel que soit leur intérêt par ailleurs ? Comment passer du faire au concept ? Quel cadre théorique ? Quelles sont les priorités ? Voilà le défi que propose Catherine Ledrapier, professeur à l’IUFM de Franche-Comté aux nombreux enseignants, IEN et doctorants qui participent à cet atelier. | |
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| | Atelier 9 : De l'école aux parents | |
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| | L'articleLe postulat de départ est évidemment l'idée que d'associer les parents à la scolarisation de leurs enfants est un facteur de réussite pour leur trajectoire scolaire. Une question introductive est posée qui permet de mobiliser les participants de l'atelier : « Si les enfants sont tous capables, de quoi le sont-ils ? Et comment le communiquer aux familles ? Qu'affirme-t-on ainsi aux parents ? » | |
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| | | C. Passerieux : Apprendre, une pratique sociale | |
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| | L'articleDans les périodes de crises, on dit, on peut entendre : « on vit une époque formidable. » Christine Passerieux propose de faire en sorte qu'elle le soit. Elle pense que le GFEN doit prendre sa part, ce qui est d'ailleurs le cas par le biais du Conseil Supérieur des Programmes. Il convient de faire en sorte que les enfants des classes populaires deviennent des élèves comme ceux qui arrivent déjà à l'école muni de ce bagage. Christine Passerieux choisi le modèle défini par Dominique Bucheton pour identifier ce qui caractérise la « posture d'élève ». | |
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