Les dossiers Imprimer  |  Télécharger nous suivre sur Twitter nous suivre sur Facebook
Rencontres nationales maternelle : acte IIpar Lucie GILLET et Marcel BRUN
remeryIls sont cent cinquante à être venus passer leur samedi à Paris. une bonne part aurait pu aller aussi à la manifestation organisée le même jour. Mais la plupart avaient réservé leur date depuis plusieurs semaines. Pourquoi ont-ils (on pourrait dire "elles" tant les filles sont majoritaires...) fait le choix d'être là ? Marie à croisé Christine Passerieux dans une conférence, et a voulu poursuivre. Jean est un jeune enseignant, adhérent au GFEN et se sent partie prenante de la vie du mouvement. Anne-Sophie était déjà venue l'année dernière, et a voulu en remettre une couche. Anna a vu passer l'info dans le Café, et s'est dit qu'elle trouverait peut-être là matière à penser, pas toujours satisfaite de ce qu'elle trouve en formation. Michèle a fait trois cents kilomètres parce qu'elle a envie de se retrouver aux côtés de collègues "qui partagent son point de vue sur l'enseignement" : "trop de collègues se sentent seuls devant toutes les mises en causes de leur métier. On a besoin de se tenir chaud". C'est sans doute un sentiment très partagé, malgré le fond de l'air toujours frisquet de la Bourse du Travail. En écoutant leurs commentaires ravis, à la sortie, une seule crainte, pour les organisateurs :  d'avoir à caler rapidement l'organisation de la IIIe session d'un rendez-vous désormais attendu.
Christine Passerieux : " Des politiques qui font système..."
"L'enfant normal est-il l'enfant d'enseignant ?". Christine Passerieux, cheville ourière des IIe Rencontres sur l'Ecole maternelle attaque d'aplomb en ouvrant la séance. "Humanitaires ou compassionnelles ?", elle analyse les politiques scolaires et sociales actuelles qui "travaillent en système pour réduire la scolarisation, mettre en pièce la formation", ou réduire l'éducation à la capacité à épanouir les dons et les capacités" des enfants. "L'Ecole est-elle condamnée à traiter les "enfants de pauvres comme de pauvres enfants" ?" Réaffirmant avec le GFEN "les capacités de tous à réussir, à trouver une place dans l'avenir", elle inscrit la journée dans les multiples actions qui tentent de mobiliser collectivement les enseignants sur ces questions...
Avant de passer la parole à sa première invitée

PAROLES
ATELIERS

Partenaires

Nos annonces