Décrochage : Le rapport Weixler 

Réalisé par le Secrétariat général à la modernisation de l’action publique et par la Dgesco (direction de l’enseignement scolaire de l’éducation nationale), le rapport de Frédérique Weixler est la source principale du plan gouvernemental présenté le 21 novembre. La qualité du plan quant aux mesures qu’il faudrait prendre et à la réflexion sur les actions à mener avait été saluée. Elle découle de ce rapport qui a engagé plus d’une centaine de personnes pendant une année entière. Au bout de tout ce travail on a une idée de ce que l’Education nationale pourrait faire pour diminuer le taux de décrochage : rendre l’école plus bienveillante, mettre en place du tutorat, mobiliser les personnels, retour en formation, semaine de la persévérance etc. Le plan gouvernemental en tire aussi quelques uns de ses défauts. Ainsi le rapport évoque l’amélioration du pilotage de la lutte contre le décrochage avec des comités interministériels. Il ignore totalement que la coordination de la lutte contre le décrochage a été confiée par la loi Sapin de 2013 aux régions. L’action des collectivités territoriales, qui financent largement les structures de lutte contre le décrochage, est absente du rapport alors même qu’ils souligne les financements européens et ceux de Total (qui met 50 millions par an dans des actions). Ce rapport « d’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage » n’évalue pas les actions menées actuellement. Et il n’évoque pas non plus les partenaires. C’est une bonne réflexion sur les efforts à produire par l’éducation nationale sur sa pédagogie. Mais, il ne propose rien de concret pour que celle-ci change effectivement.

 

Le rapport

Décrochage : Une bonne idée suffit-elle ?


Par fjarraud , le mardi 25 novembre 2014.

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