Français : Fin de l'écriture d'invention selon l'Afef 

" Mépris et duperie, voilà où nous en sommes", écrit Viviane Youx, présidente de l'AFEF, dans Libération. "Mépris quand nous comprenons que de concertation il n’y aura pas, alors pourquoi ne pas la supprimer directement au lieu de l’annoncer ? Duperie quand l’accueil réservé aux associations enseignantes varie selon leurs opinions affichées. Pour la consultation sur le bac, le choix a été clair en français-lettres, une partie des associations, orientées disons langues anciennes et lettres classiques, a reçu une invitation officielle, au cours de laquelle aurait été décidé l’avenir du français au bac, ne conservant que ses épreuves les plus rigides. Et pas sûr que malgré son acharnement à se faire auditionner ensuite, l’AFEF aura réussi à se faire entendre. Quelle concertation peut sortir d’une consultation déjà biaisée ?" L'Afef s'insurge contre le choix ministériel. ". Ce n’est donc pas la réduction du nombre d’épreuves, mais le choix qui nous inquiète. Actuellement, les trois épreuves écrites portent sur le même corpus de textes littéraires, et après une question de compréhension, les élèves sont amenés à rédiger une dissertation, le commentaire d’un des textes, ou un écrit d’invention. Et l’accord sur ces épreuves, publié par les associations dument invitées lors de la consultation, élimine bien sûr la troisième épreuve, l’écrit d’invention…" La tribune confirme les informations données par le Café pédagogique le 29 janvier.

 

Dans Libération

Vers de nouvelles épreuves au bac de français

Dans le Café

 

 

Par fjarraud , le jeudi 08 février 2018.

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