Un enseignement littéraire en classe inversée 

"Etre professionnellement et pédagogiquement innovant ne suffit pas toujours à assurer l’apprentissage de savoirs disciplinaires exigeants par l’ensemble des élèves", expliquent Marie-Sylvie Claude et Patrick Rayou dans la revue Recherche en éducation, dont le n°46 est dédié à la classe inversée. Les chercheurs observent que la plupart des élèves ne se sont pas emparés des objectifs de la professeure. Pour les auteurs, l'innovation portée par l'enseignante remet en question des contrats. "Inverser la classe semble en effet engager l’enseignante dans trois contrats susceptibles de s’empêcher l’un l’autre : le premier, que l'on peut qualifier de « social » la relie simultanément à l’institution scolaire, dont elle veut suivre au mieux les prescriptions, et à un collectif de professionnels innovants, auquel elle veut adhérer. Le second, d'essence plus pédagogique, la conduit à former des élèves plus autonomes et capables de travailler en équipe. Le troisième, didactique, doit permettre aux élèves de s’approprier les textes littéraires en en faisant une lecture interprétative"

 

Dans la revue

 

 

Par fjarraud , le jeudi 27 janvier 2022.

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