| | Les olympiades nationales de biologie sur les rails l existe des olympiades nationales de chimie, de maths, de géosciences mais pas encore en biologie. En lançant les ONB (olympiades nationales de biologie), Gaëtan Jougla, enseignant de SVT au lycée Saint Joseph de Toulouse et Jacques Chanteloup, enseignant en biologie animale et végétale à l’université Paul Sabatier de Toulouse, veulent combler ce retard hexagonal. Pour les modalités, c’est la démarche de projet en équipe avec expérimentations qui est retenue. Des partenariats avec de grands organismes de recherche sont espérés. L’idée des ONB est bien de donner « la possibilité aux élèves de créer leur propre projet », un manque crée par « la disparition des TPE qui répondaient en partie à ces attentes ». | |
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| | | Lucie Pelrat : La géologie de terrain en géoparcours Comment travailler sur la géologie régionale au collège ? Lucie Pelrat, enseignante de SVT au collège d’Istrie de Prayssac dans le Lot mène un vaste projet avec le parc naturel régional des Causses du Quercy. Le modèle karstique et les différents calcaires sont étudiés par ses élèves de 5ème En appelant un géologue pour évoquer la profession et une artiste photographe pour ajouter une dimension artistique au projet, l’enseignante programme le géoparcours sur plusieurs mois. « La géologie se vit sur le terrain car c'est là que les élèves sont le plus sensibles et qu'elle a toute sa dimension », souligne Lucie Pelrat. | |
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| | Ryem Boudjemaï : Permaculture et grainothèque au lycée Comment le potager peut-il devenir une source de motivation chez les lycéens ? Ryem Boudjemaï, enseignant de SVT au lycée Jacques Brel de La Courneuve (93), y développe un projet de jardin pédagogique. Ses élèves sont impliqués pour semer, récolter et conserver les graines des tomates qu’ils replantent l’année suivante. En lien avec le dispositif « Jardins de Créteil », l’enseignant vise aussi à étoffer sa grainothèque et assurer la continuité des espèces anciennes et locales. Pour Ryem Boudjemaï « le travail réalisé à l’échelle du jardin permet ensuite d’extrapoler à l’échelle des biomes et de la biosphère ». | |
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| | | Sylvain Charlat : Enseigner l’incertitude en sciences Quelle place accorder à l’épistémologie des sciences historiques en SVT ? Dans un article à paraitre intitulé « L’enseignement de l’évolution : redonner une place à l’épistémologie des sciences historiques », à paraître dans la revue Recherche en Didactique des Sciences et des Technologies (RDST) à l'automne, Sylvain Charlat, chercheur au CNRS, Fabienne Paulin, professeure de SVT et Eric Triquet (université d'Avignon) étudient les manques de démarches historiques en cours de SVT. « Alors que l’approche hypothético-déductive peut donner l’apparence d’une marche tranquille vers la vérité, la démarche historique laisse ses zones d’ombres plus apparentes », note Sylvain Charlat. Dans leur article, les spécialistes pointent « les zones de fragilité » et rappellent la nécessité d’argumenter pour faire vivre les théories scientifiques. « La tentation est forte de généraliser à partir d’un seul exemple traité en classe ». | |
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| | Les brèves SVTLe taux d'extinction des espèces s'accélère " La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier ", alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)... | |
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| | | Marc-André Selosse : La disparition silencieuse des SVT Avec « un horaire dérisoire face aux enjeux », Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d'Histoire naturelle et aux Universités de Gdansk (Pologne) et Kunming (Chine), membre de l’Académie d’Agriculture s’alarme sur la disparition progressive des sciences de la vie et de la Terre au lycée. Le scientifique détaille les raisons de ses inquiétudes. « Les SVT préparent au complexe », assure celui qui voit la bio-industrie chinoise « préparer activement ces compétences là ». Au delà des emplois, « les SVT fondent la liberté de choix et de décision citoyenne ». « La chute des postes au capes de SVT (-20,4% en 2019 et -23% en 2018) illustre le recul ». Marc-André Selosse regrette aussi le manque d’interdisciplinarité de la réforme avec la suppression des TPE. Il déplore un « enseignement scientifique trop court pour faire vivre cette interaction (scientifique) dans l’emploi du temps ou l’esprit de l’élève ». | |
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