Avec 350 professeurs de SVT réunis au campus de Saint-Germain-des-Prés à Paris, les Journées nationales de l'APBG offrent un temps de formation complet aux adhérents de cette association professionnelle. La thématique des 3 journées évoque l'observation, la modélisation et la prévision en SVT. Une table ronde sur l'orientation post bac ouvre les perspectives de formations en choisissant la biologie et la géologie au lycée.

Comment mener un projet de sciences participatives au collège ? Au collège Salvador Allende de Rezé (44), Brigitte Guillon, professeur de SVT, Mmes Lemerle, professeure d'histoire géographie et Petit, professeure documentaliste, accompagnent les collégiens dans une opération scientifique Plastique à la Loupe. Des micro aux macro plastiques, les collégiens sont allés sur le terrain ramasser les déchets. Un tri des 45 Kg de plastique et une collecte des données aboutiront à une synthèse élaborée avec les chercheurs et exploitable en classe. Au-delà de la problématique de la pollution, le projet permet une approche scientifique rigoureuse et des échanges avec des chercheurs.

L’expérimentation nationale avec le blob proposée par le CNES touche actuellement plusieurs milliers de classe en France. Yann Guillouët, enseignant de SVT au collège Victoire Daubié à Plouzané (29), a lui aussi reçu plusieurs souches de blob pour réaliser des expériences avec ses élèves. Après la fabrication de milieux de culture en physique-chimie, les élèves ont suivi le protocole officiel. « Toutes les expériences sont placées dans une boite en carton et sont filmées en time lapse pour pouvoir ensuite exploiter les résultats en classe », souligne l’enseignant qui implique aussi les élèves des écoles voisines du collège. Prêts de matériel et échanges de résultats permettent un lien entre collégien et CM1 / CM2. Les deux semaines d’expérimentation s’achèveront par une course de blob sur gélose !

Comment identifier facilement la biodiversité autour d’un établissement ? Coralie Ulysse, professseure de SVT au lycée Aux Lazaristes La Salle de Lyon, est passée de la clé de détermination en papier à une application qui permet de géolocaliser les arbres et de quantifier la biodiversité environnante. Un partage des données à l’échelle de la France est envisagé et « un défi est proposé aux lycées pour comparer leur biodiversité ». D’un autre côté, une carte interactive des affleurements est également mise en place. A terme, il sera possible de « confronter nos données à celle de la carte géologique de la France via le tableau de bord collaboratif et interactif », explique l’enseignante qui présentait ce projet aux journées nationales de l’APBG à Paris.

Cinq questions à David Boudeau, président de l'APBG - Pour en finir avec la fiche - Clémence Perronnet : Rétablir l'égalité des chances dans les sciences - FIZZIQ transforme votre smartphone en laboratoire - Des stages de sciences pendant les vacances