"Le Sgen-CFDT regrette profondément que certains se préparent à détricoter la réforme afin que, finalement, rien ne change", annonce le sgen dans un communiqué le 18 mars. "Augmenter les horaires élèves, en langues vivantes ou ailleurs, au détriment de la marge de souplesse horaire accordée au collège, pratiquer l'interdisciplinarité tout seul dans sa classe, refuser le rôle donné au conseil pédagogique dans l'organisation des enseignements du collège, rejeter la pédagogie de projet à l’extérieur des pratiques ordinaires… chacune de ces propositions pourrait, si le ministère les prenait en compte, vider de son sens tout le travail déjà accompli dans la suite de la loi de refondation de l'école".
A l'issue de la première réunion au ministère sur la réforme, les tensions sont plus fortes entre syndicats et avec le ministère. Le 18 mars le Snes francilien a organisé une manifestation qui a eu peu de succès. Sur place, Mme Boutet, une professeure de lettres d'Asnières (92), regrette que "la ministre dise que les élève s'ennuient au collège : c'est insultant pour les enseignants". Pour elle, avec la réforme "on perd des heures pour les disciplines", du fait de stravaux interdisciplinaires (EPI). "On retire des heures pour les disciplines et pour les enseignants c'est u nombre de classes supplémentaires en charge". En exemple elle donne les LV2 où le passage de 3 heures hebdomadaires à 2 heures ferait passer le nombre de classes par professeurs de 6 à 9. Un autre enseignant craint de voir les écarts entre établissements augmenter du fait de l'autonomie accordée pour 20% de l'emploi du temps.
Le Se-Unsa voit aussi dans le projet "des points de tension". Il cite la perte d'heure en Lv1, la place du latin ramené à un enseignement interdisciplinaire (EPI) et les horaires de LV2.
Communiqué se-unsa
Les fiches de la réforme
Communiqué sgen
La réunion du 17 mars