« L’école ne peut pas tout, toute seule, même avec les personnels les mieux formés, les plus engagés et passionnés : la société toute entière doit soutenir et permettre la réalisation du principe d’inclusion », déclare l’Unsa à l’issue de 30 rencontres territoriales sur l’inclusion. « Pour notre fédération, ce principe, inscrit dans la loi, s’impose au système éducatif, c’est un idéal que nous voulons atteindre, dans le respect des besoins de chacun et chacune. Mais il faut donner au système éducatif les moyens de l’atteindre. Le ministère doit prendre en compte les réelles souffrances au travail et les problèmes sans solutions qui se cachent derrière les chiffres affichés de l’inclusion », écrit l’Unsa Education. Le syndicat fait des propositions : « Faire intervenir des professionnel·les du soin dans le milieu scolaire, avec l’installation de plateaux techniques dans les écoles et établissements pour favoriser la présence de spécialistes tels qu’ergothérapeutes, orthophonistes, kinésithérapeutes, comme on peut le constater en partie dans le système éducatif québécois. Implanter davantage de classes externalisées : une classe IME avec un enseignant·e spécialisé·e, dans une école ordinaire, qui permet alors une inclusion par projet thématique ».
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