« Cette décision ne correspond ni à nos mandats, ni aux besoins, pas plus qu’elle ne tient compte des réflexions engagées dans le cadre du Comité de suivi des lycées » écrit le Snpden Unsa, premier syndicat de personnels de direction. Pour lui, la décision d’instaurer 1 h 30 de maths pour les élèves de 1ère ne suivant pas la spécialité maths du lycée général « se tient bien loin des réalités du terrain ». Le Snpden estime que cette énième modification de la réforme du lycée « ne résoudra pas l’appétence des jeunes filles pour les maths » car « un enseignement imposé n’a pas vocation à faire aimer les maths ». Il estime aussi que cela ne permettra pas de former des scientifiques de haut niveau avec seulement 1 h 30 de maths. Finalement, la mesure « pénalise les élèves et crée des injustices » dit le Snpden. Ajoutons que cela complexifie la conception des emplois du temps, déjà bien difficiles avec la multiplication des spécialités.
