« Paris quartier par quartier, les écoles élémentaires où les enfants ont le plus de chances de réussite ». Le Figaro n’a pas attendu longtemps avant d’utiliser la publication par le ministère des indices de position sociale des écoles (IPS). Le quotidien rappelle qu’il y a un lien statistique entre la catégorie sociale et le niveau scolaire. Les IPS servent à désigner les « bonnes « écoles et surtout à contourner les « mauvaises », celles qui sont fréquentées par les pauvres. Cet usage des IPS était très prévisible. Il se passe pour les IPS ce qui s’est vu pour les données relatives au bac. Au lieu de montrer les établissements qui encadrent bien les jeunes, elles servent à valoriser ceux où se réunissent les élèves favorisés, des établissements où la plus-value est souvent nulle. Le ministère se félicite de cette publication. Elle va pourtant faire descendre le marché scolaire jusqu’en primaire, là où la mixité sociale était davantage respectée. Ce séparatisme social apparemment ne pose pas de problème…
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