![]() Selon les membres du RFVE, « le sujet de la mixité sociale en éducation ne peut se contenter de petites mesures ou d’incitations… Elle a besoin de plus de moyens, de manière urgente, condition indispensable d’amélioration de la confiance que lui portent les familles. Il faut en accueillir correctement les enfants en situation de handicap, remplacer toutes les absences de professeurs, proposer des parcours culturels et sportifs à tous les enfants, libérer du temps pour les échanges professionnels et pédagogiques. Ce sont des moyens au service des élèves qui pourraient rendre l’école de la République attractive pour toutes les familles ». « Les collectivités territoriales, à tous les niveaux, ont leur rôle à jouer, et beaucoup ont déjà largement commencé à investir pour la mixité sociale à l’école. Mais comment continuer à avancer si aucun objectif clair n’est identifié au niveau de l’État et de l’Éducation nationale ? Si aucun moyen n’est alloué, aucun interlocuteur clairement identifié ? » interrogent-ils. « Nous redisons notre sentiment d’urgence à ce que la question de la mixité sociale à l’école soit identifiée comme un enjeu prioritaire de notre République ». |