Ils et elles étaient plus de trois mille à manifester sous les fenêtres de Matignon à l’appel de l’intersyndicale éducation de Seine-Saint-Denis. Leurs revendications, encore et toujours un Plan d’urgence pour la Seine-Saint-Denis et l’abandon du choc des savoirs. Depuis le 26 février, nombreux sont celles et ceux qui multiplient les journées de grève pour dénoncer les conditions indignes d’enseignement de leurs élèves : bâti scolaire, manque de remplaçants… Reçue vendredi dernier par le ministère de l’Éducation nationale, la délégation syndicale n’avait reçu aucune demande à ses revendications.
Une manifestation à la préfecture de Bobigny est d’ores et déjà prévue dimanche 24 mars à 14h30.