Pour autant, « comment comprendre que les établissements d’enseignement privés ne soient pas mis à contribution, au regard de l’argent public qui les financent, et de leur responsabilité dans l’état de la ségrégation scolaire en France ? » interroge-t-il. «Visiblement, l’Élysée et Matignon ont été touchés par ce tir de barrage (Ndlr : de la Droite); cela explique pourquoi leurs arbitrages n’ont pas été rendus. Sans doute a-t-on besoin, au sommet de l’État, de ménager ce parti dans l’espoir de rallier ses voix à l’Assemblée et au Sénat, pour préserver la suite d’un quinquennat si mal engagé. À présent, il est question que les annonces concernant les établissements d’enseignement privés soient dévoilées dans quelques semaines… ».
Pour le CNAL, la « guerre scolaire » est « aujourd’hui en réalité une guerre sociale visant les enfants et les familles de la frange la plus défavorisée de la population. Cette forme de relégation devrait mobiliser contre elle l’ensemble des pouvoirs publics, puisqu’elle aboutit à la séparation de la jeunesse de notre pays ».