| | Le nombre dans le projet de programme maternelle : une analyse critique | |
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| | Sommaire Un projet de programme pour l’école maternelle a été publié début juillet et il sera débattu par les enseignants courant octobre. Il prend la forme de deux textes, l’un de 23 pages qui s’intitule « Projet de programme » et dont 2 pages (p. 19 et 20) traitent des apprentissages numérique et l’autre de 70 pages qui s’intitule « Projet de programme et recommandations » avec 8 pages (p. 51-58) consacrées au nombre. Le texte court est évidemment le plus important puisque c’est celui qui aura un statut réglementaire. Il reprend à quelques modifications près le chapeau du texte long avant de fournir directement les attendus de fin de cycle maternel. | |
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| | | Rémi Brissiaud : Maternelle : la refondation attendue est enfin au rendez-vous | |
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| | Sommaire Une version amendée du projet de programme maternelle sera soumise au vote du CSE le 5 février prochain. Le Conseil Supérieur des Programmes vient de la mettre en ligne sur son site. De toute évidence, les auteurs de cette nouvelle version ont été soucieux d’améliorer la lisibilité du texte et, de ce fait, la compréhension des idées qu’il met en avant. Dans le domaine du nombre, grâce à des préconisations bien plus précises, les progrès sont considérables et il est raisonnable de penser que, dans l’avenir, ce texte sera considéré comme le point de départ d’une refondation de la pédagogie du nombre à l’école. | |
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| | Maths à l’école primaire : Des scientifiques réagissent | |
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| | Sommaire A la suite de la publication par la DEPP d’une note d’information sur l’évolution des acquis en début de CE2 entre 1999 et 2013, des chercheurs, spécialistes de l’enseignement des mathématiques à l’école primaire, proposent leur analyse des résultats, en mettant en évidence la complexité des facteurs à prendre en compte pour éviter toute conclusion hâtive. | |
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| | | Les défenseurs des programmes de 2002 et les changements en vue | |
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| | Sommaire Rémi Brissiaud (laboratoire Paragraphe – Université Paris 8) intervient dans le débat des futurs programmes pour l’école primaire, pour réagir aux analyses des chercheurs spécialistes de l’enseignement des mathématiques à l’école primaire, dans le café le 10 juin. Pour lui, l’évolution des acquis en mathématiques sur les dernières décennies, pose en effet problème : les programmes de 2002 semblent responsables d’une réelle baisse du niveau. | |
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| | M. Fayol : “L’urgence c’est de réunir des conférences de consensus” | |
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| | Sommaire “On a clairement perdu du temps aussi bien pour l’apprentissage des maths que de la lecture”. Dénonçant le retour aux “vieux démons” dans la première décennie de ce siècle, Michel Fayol, membre du Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO) de l’Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, invite à relancer les démarches associant enseignants et recherche. Face au piétinement des résultats à l’école élémentaire, il estime urgent de travailler le consensus entre chercheurs pour doter les enseignants d’outils qui puissent les aider pour les progrès de tous les élèves. Il interroge aussi la dernière étude de la Depp : la stagnation du niveau en calcul est-elle réellement liée aux difficultés en maths ? | |
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| | | Bernard Devanne: Lettre ouverte au Président du Conseil supérieur des programmes | |
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| | Sommaire Il faut apprendre à écrire en écrivant. Cette remarque peut sembler de bon sens mais elle reste à construire à l’école, estime Bernard Devanne dans cette “lettre ouverte” au Conseil supérieur des programmes. Et c’est en maternelle que les acquisitions se font. “Le débat sur l’enseignement de la lecture, qui pointe en boucle, depuis des générations, la seule question des « méthodes au CP », a pour effet pervers de détourner l’attention d’un enjeu essentiel : tous les enfants fréquentant maintenant l’école maternelle de façon très régulière, c’est durant ces trois premières années d’école que l’écrit doit occuper une place décisive dans le vécu scolaire de chacun d’eux… c’est à l’école maternelle de donner à tous les enfants les occasions quotidiennes d’entrer dans le « monde de l’écrit ».” | |
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| | Ramus : Y a-t-il vraiment une autre façon d’aller vers une éducation fondée sur des preuves ? | |
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| | Sommaire Dans deux textes successifs, (1) Rémi Brissiaud enchaîne toute une série d’arguments censés démontrer les insuffisances de la démarche classique d’éducation fondée sur les preuves et plaider en faveur « d’une autre façon de faire ». A mon sens, aucun de ces arguments ne permet de tirer cette conclusion. La plupart d’entre eux sont d’ailleurs très périphériques par rapport à la question posée (ce qui se voit aisément en les reformulant de manière plus neutre), et l’autre façon de faire, si elle veut réellement faire progresser les pratiques pédagogiques, ne peut pas être très différente de la démarche classique d’éducation fondée sur les preuves. | |
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| | | La réponse de Rémi Brissiaud | |
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| | Sommaire Rémi Brissiaud répond à l’argumentation de Franck Ramus. “beaucoup de choses ont changé : il y a un usage de plus en plus généralisé de l’activité d’analyse phonologique de l’oral, il y a les résultats de diverses recherches qui montrent que les performances des élèves, loin de s’améliorer, se dégradent”… | |
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| | Lecture : Une autre façon d’aller vers une éducation basée sur la preuve (1) | |
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| | Sommaire Le courant d’idées prônant une « éducation basée sur la preuve » (« evidence-based education » en anglais) est né dans un contexte anglo-américain avec l’objectif d’aborder de manière plus rationnelle les problèmes éducatifs afin d’améliorer les politiques dans ce domaine. Ce courant a deux faces : une face « recherche » incarnée par des chercheurs qui pensent disposer d’une méthodologie scientifique permettant de dégager les pratiques pédagogiques efficaces, et une face « gestion de la politique éducative » incarnée par des décideurs politiques ou institutionnels qui pensent que les connaissances « basées sur la preuve » ainsi élaborées, doivent réorienter les politiques scolaires et les pratiques d’enseignement : programmes scolaires, outils didactiques utilisés dans les classes, etc. | |
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| | | Lecture : Brissiaud : Une autre façon… : 2 – Suite et fin | |
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| | Sommaire Suite et fin. Rémi Brissiaud poursuit dans cette seconde partie la suite de l’analyse entamée dans un premier article. Il analyse les travaux de Dehaene et de l’association Agir pour l’école pour les passer au crible des sciences de l’éducation. | |
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| | De quoi parlons-nous exactement ? Une mise au point “freinetienne” | |
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| | Sommaire Dans un article du 27 mars 2014, il est question de Pédagogie Freinet. Il semblerait qu’elle soit associée à des pratiques pédagogiques et didactiques de l’enseignement de la lecture déficientes. Les auteurs font référence à la méthode « naturelle » de Freinet, au même titre qu’étaient convoquées ailleurs les méthodes « globales » et « syllabiques » il y a quelques temps. Mais de quoi parlons-nous exactement ? Les travaux de recherche autour de la caractérisation de la Pédagogie Freinet ne mettent nullement en avant ce type d’éléments, bien au contraire. Je m’explique… | |
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| | | Brissiaud : La lecture et l’« evidence based education » | |
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| | Sommaire Comment évaluer l’efficacité des méthodes d’apprentissage en lecture ? Partant de l’article de F Ramus, R. Brissiaud critique le mouvement de l’evidence based education qui prétend définir les “bonnes pratiques” à partir de tests d’évaluation pour les généraliser et améliorer l’efficacité de l’éducation. Un raisonnement tellement simple qu’il est simpliste pour R. Brissiaud… | |
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| | Franck Ramus : Méthodes d’enseignement de la lecture : Huit années de perdues | |
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| | Sommaire Plutôt que critiquer Dehaene, les partisans de la méthode Freinet devraient se soumettre à des évaluations scientifiques. C’est la thèse de Franck Ramus qui répond ainsi à l’article de Rémi Brissiaud publié dans le Café suite à un entretien avec S. Dehaene. Le débat sur l’apprentissage de la lecture est ainsi relancé entre pédagogues et cognitivistes. L’offensive des neurosciences vers l’Ecole est bien lancée.. | |
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| | | R Brissiaud : Ecole, programmes et neurosciences : Evitons un nouveau dogmatisme ! | |
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| | Sommaire “L’enjeu historique des nouveaux programmes en gestation sous l’autorité du tout nouveau Conseil supérieur des programmes est de rendre possible un vrai débat public transparent sur les objectifs opérationnels de l’école… A cette fin, il est nécessaire de tirer les leçons du passé et d’éviter tout dogmatisme « top down », au nom de la science ou de tel ou tel courant idéologique”. Rémi Brissiaud réagit à l’entretien avec S Dehaene publié par le Café pédagogique le 13 mars. Il se livre à une critique des théories de S. Dehaene avec l’objectif de peser sur les futurs programmes du primaire. | |
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| | Semaine du cerveau : Dehaene ouvre un site pour les enseignants | |
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| | Sommaire Quel parent ou enseignant n’a rêvé d’élucider le cheminement mental qu’emprunte le cerveau d’un enfant qui apprend à parler, marcher, lire, écrire, compter, interagir ? La recherche française sur le cerveau est en pointe dans ce domaine. Toutefois, les avancées scientifiques restent souvent méconnues ou mésinterprétées. Des chercheurs issus de plusieurs laboratoires viennent de créer le site “Mon cerveau à l’école” pour combler le fossé qui sépare la recherche et les citoyens, surtout les enseignants et parents d’élèves. | |
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| | | Sommaire L’INRP, sous la houlette d’Anne-Marie Chartier et Sylvie Plane, jouait un joli défi : organiser un colloque qui ferait le point sur la polémique incroyable née en 2006, sous le ministère De Robien. | |
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