“La décision de réorienter l’opérateur uniquement sur la formation, conjuguée à l’arrêt de l’édition papier et de l’investissement documentaire, l’ensemble des médiateurs valorisation et médiathèque se trouvent d’emblée sans occupation”, écrit l’Andac, l’association des directeurs d’ateliers Canopé. “Si l’hybridation des formations vers leur dématérialisation a un sens pour nous qui en sommes pionniers, la pensée magique budgétaire autour d’un distanciel total, contredit les observations scientifiques, les pratiques et remontées d’expériences”. L’Andac dénonce “l’étranglement” en cours de Canopé et les risques psycho-sociaux pour le personnel. ” Le fonctionnement budgétaire quotidien en étant à ce point étranglé, organise objectivement la régression de la plus-value de l’établissement public. Les partenaires, notamment les collectivités territoriales, s’interrogent et ne suivront plus de leurs subventions”.
