| | SommaireC'est une circulaire de rentrée très traditionnaliste que le ministère a publié le 5 mai (le Café l'a mis en ligne dans la nuit) : rappel des fondamentaux, développement des dispositifs de pré-professionnalisation au collège. | | | La déception des syndicatsSgen Cfdt, Snuep, Se-Unsa : tous témoignent des insuffisances de la circulaire. Le Se-Unsa parle de "simplisme UMP". | |
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| | | Du séisme financier et budgétaire au tsunami anti-prof | |
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| | SommaireLa RGPP c'est au moins jusqu'en 2013 a annoncé sans détour François Barouin, ministre du Budget, à l'Assemblée nationale. Impopulaires, les suppressions de postes vont continuer. Paradoxalement, elles mettent particulièrement en difficulté un allié traditionnel de la droite, l'enseignement catholique. Plus grave, le séisme financier a lancé une vague budgétaire qui tourne au tsunami anti-prof. Après les Etats-Unis, l'Angleterre y succombe. Ce ne sont pas seulement leurs postes, leurs salaires qui sont touchés. C'est aussi leurs droits et leurs libertés. | | | Les maires demandent l'arrêt des suppressions de postesL'association des maires de France demande au gouvernement de mettre fin aux suppressions de postes dans le primaire, notamment dans les zones rurales. Elle conteste le mode de calcul choisi par Luc Chatel et présenté par lui comme proche du terrain. | |
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| | Sénat : Dernier rapport avant la réforme ? | |
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| | SommaireQuelle rencontre entre la France et son école ? Tout au long de ses auditions, la Mission d'information sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation du Sénat a réussi à faire parler de l'école les différentes composantes de la société française. Pour quel résultat ? Se sont ainsi succédés devant les sénateurs Lagauche et Carle, président socialiste et rapporteur UMP de la Mission, les syndicats, les parents, les collectivités territoriales et les entreprises. Chacun a pu faire connaître ses attentes et ses difficultés avec l'école. Le Café vous a fait vivre ces moments. Qu'en ressort-il ? | | | Un pas vers la privatisation de l'Ecole ?Organisé par la "Mission d'information sur l'organisation territoriale du système scolaire et sur l'évaluation des expérimentations locales en matière d'éducation" du Sénat, le colloque du 4 mai est le dernier événement avant la remise du rapport final de la Mission fin juin. On en retiendra surtout la fin : la révélation, par un organisme inconnu mais invité par la Mission, d'une étude qui affirme que le coût d'un élève est nettement plus onéreux dans le public que dans le privé du fait d'une gestion publique "laxiste". De là à conclure sur la nécessaire privatisation du système éducatif, il n'y a qu'un pas. La Mission le franchira-t-elle ? | | | Si les patrons gouvernaient l'Ecole...Si les patrons gouvernaient l'Ecole elle serait aussi multiple que les projets éducatifs des patrons. C'est la première leçon de la table ronde organisée par la Mission Carle au Sénat le 26 avril. La seconde c'est que ce qui divise le patronat c'est précisément l'importance accordée à l'éducation. | | | Christian Chevalier : "Vers un système libéral"" On passe de la conception où l'éducation est un droit garanti par l'Etat à une éducation qui est un bien de consommation répondant à la demande des parents". Christian Chevalier analyse avec nous le colloque du Sénat du 4 mai. | |
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| | | Est-ce la fin de l'éducation prioritaire ? | |
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| | SommaireSamedi 21 mai, l'Observatoire des Zones Prioritaires (OZP) faisait le point sur l'évolution de l'éducation prioritaire. Avec la généralisation du dispositif ECLAIR que reste-il de la promesse du droit à l'éducation des plus défavorisés ? | | | Trop de dispositifs tue le dispositifL'OZP démontre l'incohérence dans laquelle est amené l'enseignement prioritaire simplement en listant les différents dispositifs. Quels lycées appartiennent aux réseaux ECLAIR ? Est-ce les mêmes pour les RAR ? Cela se recoupe-t-il avec les "Sites d'excellence en lycée" ? Avec les DERS ? Avec les établissements du plan Espoir Banlieue ? Poser la question c'est avoir la réponse. Si on prend les trois dispositifs du plan Banlieues, "le taux de recouvrement est très faible" : seulement 13%. La plan Banlieues a peu pris en compte les anciesn ZEP puisque les 2/3 des ZEP n'appartiennent à aucun autre dispositif. En dehors des zep, affirme l'OZP, "76% des établissements n'appartiennent qu'à un seul dispositif" : le taux de recouvrement est faible. | | | | |
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| | Métier : Les enseignants du secondaire sont-ils vraiment favorables à l'allongement de leur présence dans l'établissement ? | |
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| | SommaireSelon un sondage CSA réalisé pour le Snes, une courte majorité d'enseignants ne serait pas défavorable à l'allongement de la présence dans l'établissement. Une position qui ouvre une voie opportune au gouvernement alors que se discutent les rythmes scolaires. | |
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| | | Sommaire- Le non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux est-il en train d’aboutir à une pénurie « organisée » des enseignants, synonyme de précarisation croissante de leurs conditions d’emploi ? - Quelles formes de « reconversions » proposent les cellules de seconde carrière , désormais toutes opérationnelles ? - Le parcours de carrière très diversifié de Frédéric Balavoine, Professeur des Ecoles. | |
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| | Harcèlement : Chatel et Debarbieux ouvrent le dossier | |
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| | SommaireFin avril, Eric Debarbieux a publié son rapport sur le harcèlement à l'Ecole. A la veille des Assises, il a répondu à nos questions sur le rapport et sur le chemin parcouru depuis les Etats généraux de la sécurité à l'école. Le 2 mai, avec Luc Chatel, il a ouvert les Assises nationales sur le harcèlement à l’École. Quelles suites concrètes pour cet événement ? | | | Debarbieux : Profiter de la fenêtre ouverte par les Etats générauxLe 2 mai, Luc Chatel ouvre les assises nationales sur le harcèlement à l’École. Elles font suite à la remise du rapport Debarbieux et doivent déboucher sur des décisions ministérielles. A la veille de cet événement, Eric Debarbieux répond à nos questions sur le rapport et sur le chemin parcouru depuis les Etats généraux de la sécurité à l'école. | | | Assises nationales : La lutte contre le harcèlement, une nouvelle priorité ?« Si déjà nous sortons d’ici avec un consensus politique sur le chantier à ouvrir, à long terme, pour que l’Ecole prenne en charge ce phénomène et que les politiques aident les acteurs de l’Education à pouvoir le faire, alors nous aurons franchi une étape déterminante », martèle E. Debarbieux en ouverture des Assises nationales sur le harcèlement à l'Ecole, le 2 mai 2011. Durant deux jours, hauts fonctionnaires du ministère et inspecteurs sont invités à écouter et à travailler avec les experts réunis par Eric Debarbieux. | | | Assises nationales sur le harcèlement : Le cerveau est prêt. Et les jambes ?Le ton avait été donné le 2 mai. Lors de la seconde journée des Assises nationales sur le harcèlement, le 3 mai, de nouveaux experts ont intéressé les participants. Eric Debarbieux estime "qu'un espoir est né". Mais Luc Chatel n'annonce aucune mesure importante de formation initiale ou continue. Seul l'accord avec Facebook qui permettra de fermer un compte sur signalement de l'éducation nationale semble faire avancer les choses sur le terrain du cyberbullying. | | | | | | Les réactions syndicalesSi les syndicats saluent l'organisation de ces journées par Eric Debarbieux, ils soulignent la minceur des mesures concrètes prises par Luc Chatel. | | | Harcèlement : paradoxesComme le signale Luc Cédelle dans le papier que le Monde y consacre ce mardi, le pouvoir politique peut-il demander à la communauté éducative de prendre au sérieux le harcèlement des élèves, violence inacceptable, et botter en touche quand E. Debarbieux lui demande de prendre au sérieux les moyens de la formation et du travail collectif dans les établissements ? | |
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| | | Formation : Masters en alternance : bricolage ou solution ? | |
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| | SommaireLuc Chatel avait promis de soumettre à Valérie Pécresse la question de la formation professionnelle des enseignants. Il l'a fait le 23 mai à l'occasion d'une visite des universités de Cergy et Saint Quentin en Yvelines en annonçant le développement de la formation en alternance. Mais pour les syndicats on reste loin des besoins. Bricolage disent-ils... | | | Stagiaires : La circulaire d’affectation est parueAnnoncée par le Café le 18 mai, la circulaire d’affectation des enseignants stagiaires et publiée au Bulletin officiel du 20 mai. Elle n’apportera pas à ces nouveaux enseignants la formation professionnelle dont ils ont besoin. | |
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| | Primaire : 1 500 classes en moins à la rentrée | |
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| | SommaireLe gouvernement avait repoussé les annonces de fermetures à l'après-cantonales. On sait maintenant pourquoi. Pour la première fois les suppressions de postes vont se traduire par des suppressions massives de classes. | |
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| | | Evaluation de CM2 : Elles auront lieu après l'affectation en 6e nous précise Luc Chatel | |
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| | Sommaire"Nous avons besoin de disposer d'outils de repères incontestables à des moments clés de la scolarité obligatoire". Dans un entretien accordé au Café pédagogique, le 12 mai, Luc Chatel revient sur les modifications apportées à l'évaluation nationale de CM2. Il s'engage à ne pas lier ses résultats au passage en 6ème. Il maintient la nécessité d'échanges entre école et collège sur les résultats et entend que chaque enseignants de CM2 participe à l'évaluation nationale, que 97% d'entre eux auraient fait cette année. L'évaluation permettra d'améliorer les résultats " en réajustant notre politique de façon toujours plus fine et individualisée". | | | | |
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| | Chatel fossoyeur du collège unique ? | |
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| | SommaireFaut-il enterrer la scolarité à 16 ans, à 15 ans ou à 14 ? Luc Chatel propose de "personnaliser" le parcours des collégiens. Or la frontière est étroite entre la "personnalisation" et la relégation. | | | La FSU rejette le LPC"Assez de ce grand bazar !" écrivent le Snes, le Snuipp, le Snep et le Snuep. Les syndicats FSU demandent la suspension de l'entrée en vigueur du livret personnel de compétences (LPC). A travers lui c'est l'approche par compétences qui est mise en question ainsi que le socle commun. | | | Construire le collège" S’il est nécessaire de faire évoluer le collège pour améliorer les acquis des élèves et les conditions de travail des collègues, il est hors de question de revenir sur le principe démocratique de scolarisation commune de tous les enfants de la République. Le « hors-série Collège » que nous publions aujourd’hui s’inscrit dans cette philosophie", écrit d'emblée le Se-Unsa. | |
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| | | Lycée : « Nous avons une mission de bâtisseurs ! » Jean-Paul Huchon inaugure 15 lycées | |
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| | SommairePremière étape des 15 inaugurations de lycées neufs ou rénovés programmées ce jeudi 28 avril, Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional, s'est rendu au Lycée Émilie du Châtelet à Serris (77), accompagné d' Hentiette Zoughebi, vice-présidente chargée des politiques éducatives, de Denis Gayaudon, maire de Serris, de William Marois, Recteur de l'Académie de Créteil, de Didier Berger, architecte, et d'élus locaux. A deux pas de Disneyland, le lycée flambant neuf a ouvert cette année une section d'hôtellerie-restauration, en plus des sections générales classiques, et envisage un BTS hôtelier, avant de proposer un internat de 120 places à l'horizon de 2015. Dans un secteur très dynamique et en pleine expansion démographique, l'établissement s'apprête à accueillir 11 nouveaux professeurs à la prochaine rentrée. | | | | |
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| | Bac pro : Vers une nouvelle voie d'accès à l'enseignement supérieur ? | |
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| | SommaireRévolution dans l'éducation nationale ! Le CREN publie une intéressante étude de Pierre Yves Bernard et Vincent Troger sur les motivations des élèves et des familles présents en bac professionnel depuis la réforme des 3 ans. Selon elle, le bac professionnel pourrait cesser d'être une filière destinée aux "éclopés de l'Ecole" pour devenir une voie choisie vers l'enseignement supérieur technologique. Ce qui bouleverse la tradition historique du système éducatif français. | |
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