Simplification des actes des EPLE
Déjà signalés par le Café lors deleur parution au J.O., le B.O. n°37 publie trois textessimplifiant le contrôle des actes d’autorité desétablissements scolaires.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/37/encart.htm
Révision du code de l’éducation
Le B.O. spécial n°10 fait le point sur lesmodifications apportées au code de l’éducation.
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/special10/default.htm
Forte montée des actes de violence
Après une année de décrue, la violencescolaire a augmenté de 12% en 2003-2004, selon uneenquête publiée par le ministère. 81.366actes ont été signalés cette année,dont un tiers de violences physiques sans armes, un quartd’insultes ou menaces et 10% de vols. A ces chiffres il fautajouter près de 1400 violences à caractèresexuel, 1800 rackets et près de 500 tentatives de suicide.Près de 3% de ces violences ont une motivation raciste ouantisémite. Ces actes restent concentrés : 10% desétablissements déclarent la moitié dessignalements et 5% un tiers. Il s’agit souvent,mais pas toujours,d’établissement en ZEP (60%) ou ZUS (35%). Mais lepourcentage d’établissements vierges d’incidents adécru de 23 à 18%. Les premières victimes deces violences sont les élèves : ilsreprésentent 60% des victimes. Parmi le personnel del’éducation nationale, les chefs d’établissement etles CPE sont quatre fois plus exposés que lesenseignants.
Les actes de violence (en pdf)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0425.pdf
Auteurs et victimes (en pdf)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0424.pdf
Partenariat police – école
F. Fillon et D. de Villepin, ministre de l’intérieur, ontsigné un accord qui vise à “améliorer lasécurité des établissements scolaires”en assurant une meilleure coopération entre la police etles établissements. Dans son article 7, l’accordprévoit que “dans chaque circonscription de police,brigade de proximité ou communauté de brigadescomprenant au moins un établissement scolaire, uncorrespondant « police ou gendarmerie –sécurité de l’école » estnominativement désigné et identifié commeinterlocuteur du chef d’établissement”. Ilspourront échanger des informations et prévoir desactions de prévention. Cet accord intervient aprèsune augmentation sensible des actes de violence dans lesétablissements. Mais il arrive égalementaprès des faits divers qui ont montré que lanécessaire coopération est parfois difficile.Ainsi, à Rennes, la police avait piégé unemère d’élève en situationirrégulière en utilisant les fichiersacadémiques.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=2004101122
Moins de cannabis, plus d’alcool
Comment évoluent les consommations de drogues desadolescents ? Chaque année, l’Observatoire des drogues ettoxicomanies (OFDT) interroge des milliers d’adolescents àl’occasion de la Journée d’appel de préparationà la Défense (JAPD). L’enquête 2003 montre unléger recul de la consommation de cannabis, même si26% des filles, 38% des garçons déclarent avoirconsommé du cannabis au cours du mois de la JAPD. La chuteest plus nette pour le tabac : elle montre l’impact réelde la hausse des prix. Cependant un jeune sur deux a fumédans le mois de la JAPD. Mais il y aussi des mauvaises nouvelles.La consommation d’alcool augmente : 80% des jeunes en ontconsommé dans le mois. Et l’on voit monter lespsychotropes, les poppers, l’extasy et les amphétamines.Cette année l’étude a tenté d’évaluerles sommes dépensées par les jeunes pour les achatsde drogue : 94 millions d’euros irrigueraient chaque mois ladistribution d’alcool, de tabac et de cannabis. Les moins jeunesne sont pas forcément à la traîne. La Francecompterait 11 millions d’utilisateurs occasionnels de cannabis, 1million de cocaïne, 500.000 d’extasy.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/fr/escap03.htm
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/fr/tend39.htm
Voile : Trois sikhs portent plainte
“On passe toute la journée à la cantine. Onessaie de travailler. Parfois on est aidé par unprofesseur”. Selon l’AFP, exclus des cours depuis larentrée, 3 lycéens sikhs ont porté plaintecontre l’Etat. Ils demandent soit d’êtreintégrés en classe avec leur turban, soit de passeren conseil de discipline. Mais refusent leur enfermement dans unpurgatoire culinaire.
Dépêche AFP
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_041019141632.9sf2xby4.html
Voile : Tête rasée pour respecter la loi sur levoile
“J’ai dit “Bonjour”… On m’a répondu : “Tuenlèves cela tout de suite.” J’ai refusé. Laproviseure m’a convoquée dans son bureau. Elle m’aexpliqué la loi. J’ai refusé d’enlever mon bonnet.On m’a enfermée dans une salle sans fenêtre. On m’ainterdit de sortir en récréation. Ils me traitentcomme un monstre. Mais je ne suis pas un monstre !”. Le Mondedu 1er octobre raconte l’histoire de Cenet, 15 ans,élèves de seconde dans un lycée deStrasbourg. Refusant d’ôter son voile, elle adécidé de se raser les cheveux pour concilierl’interdit religieux et la loi de l’Etat. L’administration dulycée “ne communique pas sur unélève”. Une enseignante d’un lycéeprofessionnelle strasbourgeois a égalementdémissionné pour protester contre l’application quiest faite de la loi. Intervenant le même jour devant lesnouveaux chefs d’établissement, F. Fillon aévoqué la circulaire sur la laïcité :“Cette dernière est aujourd’hui comprise de tous.Elle n’autorise aucune transaction sur les principes car laloi de la République ne se marchande pas. Elle vous laisseen revanche, à vous, chefs d’établissements,le soin de mener un dialogue explicatif, etd’aménager, pendant ce dialogue, une applicationjudicieuse des sanctions. Elle vous offre donc unevéritable responsabilité de terrain. Je sais quecertains voudraient abréger cette phase de dialogue quisuit encore, ici ou là, son cours, pour en venir au stadedisciplinaire. La décision relève du chefd’établissement. Nous devons être conscientsque l’exclusion est toujours un échec pour leservice public ; même si cette hypothèse ultimedonne sa forme exécutive à la loi. Je compte sur ladétermination et de le discernement de chacun pour fairerespecter l’esprit de fraternité etd’égalité qui préside notre action enfaveur de la laïcité”. Selon Le Monde, undélégué de l’association “Une écolepour toutes et tous”, opposé à la loi, adénoncé l’arbitraire régnant d’unétablissement à un autre.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-381349,0.html
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20041011012
Voile : L’école catholique remède à laloi sur le voile ?
Selon Le Monde du 8 octobre, 4 jeunes sikhs de Seine-Saint-Denisseraient toujours exclus des cours en application de la loi surla laïcité. L’académie les auraitinvité à s’inscrire dans unétablissement… catholique.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-382223,0.html
Semaine de la sécurité routière
Au moment où s’ouvre la “semaine de lasécurité routière”, EduScol fait le pointsur l’éducation à la sécuritéroutière et invite les enseignants à proposer leursactions. EduScol signale la diffusion gratuite d’un livret depréparation à l’ASSR.
Sur EduScol
http://eduscol.education.fr/D0159/actualites01.htm
Le Ramadan et la vie scolaire
“Le Ramadan est toujours une période plus fatigante,une broutille peut se transformer en conflit”. Dans LeParisien, Laurence Le Fur et Philippe Baverel enquêtent surl’impact du Ramadan, qui commence aujourd’hui, sur la vie desétablissements. Hanifa Cherifi, inspectricegénérale, affirme que “la question est prise encompte dans la vie des établissements”. Dans uncollège parisien, une jeune fille attend des enseignantsun peu de patience : ” Le jeûne que je suivrai àpartir de demain, c’est une épreuve. C’est pourquoij’aimerais que pendant cette période, les profs ne soientpas trop exigeants. Mais s’abstenir de manger permet de ressentirce que les pauvres ressentent eux-mêmes”. En 2001, lerapport du Haut conseil à l’intégrationrecommandait une adaptation des établissements scolairesau moment du Ramadan en ce qui concerne les absences le jour del’Aïd et la rupture symbolique du jeûne et le refus detoute adaptation systématique des rythmes scolaires.
Article du Parisien
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=241164023
Article du Parisien
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=241164019
Rapport du haut conseil à l’intégration
http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/brp/notices/014000017.shtml
La lutte contre le racisme dans lesétablissements
Après l’affaire du lycée Montaigne,l’éducation nationale peut-elle réagir efficacementcontre la montée des actes antisémites et racistes? Le B.O. du 14 octobre publie une circulaire appelant lesétablissements à la lutte. Elle rappellel’obligation qu’ont les fonctionnaires de signaler de tels actesaux autorités de justice. Elle demande au chefd’établissement de prendre en charge les victimes et deleur indiquer les démarches entreprises. Enfin elleencourage les établissements sensibles à mettre enplace des actions d’éducation en s’appuyant sur le “Guiderépublicain”. Ces prescriptions, assezgénérales, seront-elles suffisantes ?
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/37/MENE0402224C.htm