Ce qui pourrait paraître un handicap n’en est peut-être pas un… Et ce pour trois raisons fondamentales:
- l’informatique de gestion est surtout utilisée par un personnel administratif qui n’existe pas au sein des écoles primaires.
- la technologie avance à grands pas.
- la taille des équipes du primaire est plus réduite et lorsqu’elles fonctionnent, leur structure s’apparente plus à celle du commando que du régiment… Le temps d’adaptation y est d’autant plus rapide…
Reste que d’ici peu, en cas de décision d’équipement massif (on peut rêver…), le Professeur des écoles pourrait bien saisir ses notes sur son tableau de bord Intranet, une simple page web avec des formulaires. Il alimenterait ainsi la base de données pour la réalisation automatique des bulletins. Des modules vérifieraient la cohérence et demanderaient confirmation à l’auteur en cas de doute. Tous les résultats seraient bien sûr immédiatement consultables sur le site Intranet… L’administration disposerait d’une page intégrant les commandes nécessaires à l’édition des bulletins. Des dossiers complets retraçant le cursus de l’élève seraient générés pour le Conseil de Cycle et le Directeur les diffuserait sur l’écran de la salle de réunion pour en faire l’analyse… Les données « élèves » permettraient à l’enseignant un jugement plus serein puisqu’elles seraient replacées dans un contexte temporel, loin de l’instant de la réunion finale d’évaluation, si peu propice à une étude approfondie… Un forum spécialisé lui permettrait d’enrichir encore ses possibilités de documentation personnelle…Les parents, via l’extranet, auraient accès aux informations concernant leur(s) enfant(s)…
Bien sûr, notre enseignant disposerait également d’un agenda, d’une série de contacts et de ressources pédagogiques. Il diffuserait amplement toutes ses productions personnelles, enfin convaincu que leur valeur ajoutée se trouve ailleurs: dans le service qu’il rend comme médiateur entre ce savoir et les apprenants.