Huit pays pour l’école des filles
“Les espoirs de développer l’éducation dans cette partie de l’Afrique ont été bouleversés par les conflits et les difficultés économiques. Il en est de même pour le développement. Eduquer les filles est un moyen de faire revivre ces espoirs”. Carol Bellamy, directrice de l’Unicef lance un programme de soutien aux efforts de 8 états, Bénin, Burkina Faso, République centre-africaine, Tchad, R.D. du Congo, Guinée, Mali et Nigéria, pour encourager l’éducation des filles. Pour l’Unicef, rendre l’école accessible aux filles est le meilleur moyen de rendre l’éducation accessible à tous. Actuellement seulement 28% des filles vont à l’école au Burkina Faso, 33% au Nigéria, 36% au Mali, 57% au Bénin.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=7498&Cr=girls&Cr1=education
http://www.unicef.org/newsline/2003/03pr53girlsed.htm
L’éducation, seul remède au sida
“L’éducation est le seul vaccin social face au sida, mais le sida est en train de détruire le système éducatif”. Cette déclaration du ministre de l’éducation du Nigéria résume la contradiction dans laquelle se trouve enfermés nombre de pays africains. Huit pays africains, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis se sont réunis pour faire face au péril du sida. Le sida décourage les investissements dans le continent. Il affaiblit le système éducatif d’une part du fait des décès massifs d’enseignants dans des pays qui en manquent cruellement, d’autre part en multipliant les orphelins qui n’auront pas les moyens d’aller à l’école. .Déjà 15% des enfants en âge d’aller à l’école sont dans ce cas. Il reste un seul motif d’espoir : 90% des écoliers ne sont pas infectés. Il est urgent de les instruire des risques du sida et de changer les comportements.
http://allafrica.com/stories/200306250412.html
Ouganda : le Sida tue l’école
L’Ouganda compte 122.000 enseignants et on estime qu’environ 36.000 sont malades du sida. Cela génère un absentéisme chronique qui désorganise les écoles. Au point que le gouvernement envisage de licencier les profs malades.
http://allafrica.com/stories/200306230157.html
Faut-il enseigner en langue maternelle ?
L’enseignement doit-il être donné en langue maternelle ou dans la langue nationale qui est celle de l’ancien colonisateur ? Un article, posté sur le site All Africa, pose les termes du débat. Depuis 50 ans, les spécialistes de l’éducation posent le préalable de l’enseignement en langue maternelle. Plusieurs études locale sont démontré sa supériorité, appréciable sur un continent où l’analphabétisme est encore courant. Mais d’autres éléments entrent ne jeu. Ainsi la Banque Mondiale préconise l’apprentissage des bases en langue maternelle mais le passage à la langue nationale dans le secondaire. Sa maîtrise est nécessaire pour des études supérieures. S’ajoutent à ces considérations pédagogiques, des motifs politiques, par exemple d’équilibre ethnique. La langue nationale peut être un élément pour préserver la paix civile.
http://allafrica.com/stories/200306190045.html
Au Zimbabwe : les examens et l’argent
Selon All Africa, un nouveau scandale pourrait frapper Zimsec, le service des examens du Zimbabwe. Mis en cause il y a quelques mois dans une affaire de fraude, il pourrait manquer d’argent pour organiser la correction des examens. Le Zimbabwe, sous la férule de R. Mugabe, traverse une grave crise alimentaire et politique.
http://allafrica.com/stories/200307211041.html
Lutte anti-sida au Kenya
Plus de 20.000 écoles et collèges kenyans vont bénéficier de livres scolaires prévenant des risques du sida. Ce sont près de 2,5 millions de livres qui seront distribués grâce au soutien de l’Union européenne, de la Banque mondiale et de Coca-Cola. Au Kenya, un écolier sur 10 est porteur du virus.
http://allafrica.com/stories/200307210324.html