Les nouvelles ressources sur Internet
Vers une refonte des programmes ?
S’exprimant au colloque sur l’ennui à l’école, Luc Ferry a souhaité que les programmes nationaux aient « plus de sens », parce que « l’ennui naît de l’absence de sens ». Les programmes devraient donc être retouchés.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030114125242.ern5ye90.html
Pour le ministre, l’orientation précoce sauvera les jeunes de l’échec scolaire
Le Parisien du 17 décembre rend compte de la visite de Luc Ferry dans les lycées professionnels de Poitiers. Parlant devant 10.000 proviseurs en vidéoconférence, Luc Ferry a donné à l’enseignement professionnel la mission de sauver de l’échec scolaire les jeunes en difficulté. » si l’élève a rejeté l’enseignement général, s’il s’ennuie, ça ne sert à rien de rajouter des couches de Mm e de Sévigné ou de Balzac ! En gros, mieux vaut ne pas fixer de classe mais plutôt un âge, 14 ans. En revanche, il n’est pas question de rétablir une orientation forcée dès la fin de la cinquième, les élèves et leur famille devront être volontaires pour ces classes en alternance « .
http://www.leparisien.com/home/info/permanent/article.htm?themeid=513&articleid=185942953
Des mesures contre l’illettrisme
Le ministre dévoile quelques éléments de son programme « d’incitation à la lecture et à l’écriture dans le cadre du plan de prévention et de lutte contre l’illettrisme ». Les mesures annoncées concernent principalement les service de la Jeunesse et restent assez modestes. Ainsi un budget de 1,3 million sera réparti entre les départements pour des actions incitatives. Le ministre a également annoncé la création d’un « comité de pilotage » regroupant des représentants du ministère, du CNDP, du CNAJEP, des CEMEA, de la FCPE etc. Un « conseil des associations ressources » apportera son aide. Un site internet spécifique sera prochainement ouvert.
http://www.education.gouv.fr/botexte/bo030102/MENJ0202948X.htm
Du fait divers à la politique
Xavier Darcos a réagi aujourd’hui à l’incident de La Garenne-Colombes. « Lorsque j’avais parlé d’installer des portiques à l’entrée des établissements, tout le monde avait trouvé cela scandaleux. Mais si le professeur avait été tué, l’idée aurait été jugée moins scandaleuse ». Le ministre a ajouté que l’élève qui a frappé l’enseignante « fait typiquement partie de ces élèves que nous voulons sortir du système scolaire traditionnel ». Un fait divers suffit-il à justifier une politique éducative ? On cherche toujours le portique qui remédiera à l’échec scolaire…
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030108115553.wwkyzdvr.html
Doublement des « écoles ouvertes »
Les « écoles ouvertes » sont les établissements qui restent ouverts durant les vacances. Pour J.L. Borloo, ministre de la ville, « quand l’école ouverte fonctionne correctement la tension baisse et la qualité pédagogique s’améliore ». Aussi pense-t-il généraliser l’opération en partenariat avec le ministère de l’éducation.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_021219131122.q9dk57ri.html
Stabilité des postes en 2003
Dans l’enseignement secondaire, le nombre de postes restera stable en 2003. Douze académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Créteil, Grenoble, Lyon, Paris, Toulouse, Versailles etc. ) bénéficieront d’un total de 1.616 postes supplémentaires, tandis que les quatorze autres doivent en « rendre » 1.746.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_021218170625.5fixoqce.html
Pour une réelle « appropriation d’Internet » à l’école
« L’objectif de (mes) missions est de favoriser l’appropriation du média Internet dans le cadre de l’Ecole et de la Famille ». Le Journal du Net du 8 janvier, publie un entretien avec Bernard Benhamou, chargé de mission Internet à la fois auprès du ministre de l’éducation nationale et du ministre de la famille. Le conseiller du ministre ne mésestime pas ce qui a pu être fait précédemment : « l’outil est bel et bien présent dans de très nombreuses structures scolaires. Mais s’il a été adopté par les enseignants (qui sont l’une des populations les plus connectées), l’un des objectifs de cette mission sera de développer les usages pédagogiques de l’Internet… L’Internet doit rester un média d’échange et ne peut devenir seulement un outil de consommation des contenus. Et pour reprendre les termes de Ben Shneiderman dans « Leonardo’s Laptop »: « Nous devons faire plus qu’apprendre à nos enfants à surfer sur le net, nous devons leur apprendre à créer des vagues… ».. En effet, ce n’est qu’à partir du moment où nos enfants pourront créer sur Internet qu’ils pourront véritablement s’approprier ce réseau… et lui donner du sens ». Ce qui implique une formation éthique des jeunes et des enseignants à ce nouveau média et à ses risques. « Il ne convient pas d’opposer éducation et filtrage mais bien de combiner les deux pour développer une véritable culture citoyenne du réseau ». Des réflexions qui devraient aboutir à des recommandations au printemps prochain.
http://www.journaldunet.com/0301/030108missionecolenet.shtml
Le débat sur les IUFM
Raymond-Philippe Garry, président de la CDIUFM, répond dans Libération aux nombreuses flèches tirées sur les IUFM. « Enseigner dans une école, un collège, un lycée, est bien un métier construit à la fois sur des connaissances disciplinaires solides, des savoirs professionnels nécessaires à l’acte d’enseigner et d’éduquer, des techniques aidant à l’action, des compétences construites dans l’expérience, des valeurs de référence à faire partager. Si, comme l’a dit récemment le ministre, il y a un « décalage abyssal » entre les études et la réalité du métier, il convient de réfléchir à partir de quel moment se crée ce décalage quand, sur cinq ans d’études, une seule est consacrée à la connaissance du métier… Est-ce vraiment une formation universitaire et professionnalisante ? Non, si nous la comparons aux cursus d’ingénieurs (cinq années, dont trois de plus en plus « professionnelles ») ou de médecins (huit années, dont quatre au moins d’alternance forte) ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=79563
46.774 accidents à l’école en 2001-2002
L’observatoire national de la sécurité des établissements scolaires a rendu son rapport le 18 décembre. En 2001-2002, 46.774 accidents sont survenus en milieu scolaire, dont mille graves et 4 mortels. Ce chiffre résulte d’une augmentation des accidents en lycée, alors que la situation s’est améliorée dans les écoles.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_021219135630.tryvb27d.html
Encore et toujours la violence..
Vendredi dernier deux frères pénètrent dans un collège de Chanteloup-les-Vignes (91) frappent et humilient un professeur qui aurait « traité » leur soeur. Ils sont condamnés à 5 mois de prison ferme.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030113170252.lb2bvbbx.html
Premiers résultats des évaluations nationales 2002
On sait que l’évaluation nationale de seconde n’est plus organisée. Il reste celles de CE2, 6ème et 5ème. Le ministère en publie les premiers résultats. Ces résultats sont délicats à commenter puisqu’ils ont surtout sens pour chaque élève.
En CE2 la synthèse établit des difficultés en maths pour l’item « organiser une démarche » : de 31 à 81% de réussite alors que « utiliser directement une connaissance » se solde par 74 à 85% de réussite. En français, la ponctuation reste encore un problème pour 3 élèves sur 4. En sixième, de forts écarts s’observent en maths quand il s’agit de justifier une réponse ou d’interpréter une information. En français, c’est dans la production de textes que les écarts sont les plus grands entre les élèves. L’évaluation de cinquième montre une baisse très nette des performances en maths. Comment l’expliquer ?
http://evace26.education.gouv.fr/
La langue corse progresse
En réponse à une question posée par le sénateur M. Charasse, Luc Ferry a indiqué que 85% des élèves suivaient un enseignement du corse dans l’île, contre 78% en 2000. 77% des collégiens de 6ème et 5ème le suivent également.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030104095826.i93tv5k2.html
L’inquiétude demeure pour l’avenir des surveillants et des aides-éducateurs
Le Monde du 17 décembre donne la parole à Aurore aide-éducatrice à Paris : « Je suis chargée de la surveillance, de la permanence, de l’aide et du soutien scolaire pour des élèves en difficultés. Je me charge aussi de leur retard et du dialogue avec leurs parents. Je pense que notre fonction est primordiale, car s’il n’y pas d’aide-éducateur, les élèves ne rencontrent que sanction et surveillance ». Puis à Célia (Meudon) : « Depuis mars 1998, j’enseigne les nouvelles technologies (informatique, internet) et je me charge de la bibliothèque ainsi que de la prévention contre la violence… En informatique, on fait un journal, mais le cinquième numéro sera peut-être le dernier. A partir de 2003, il n’y aura plus d’informatique et personne ne pourra s’occuper de la bibliothèque. Ce qui est dommage, c’est qu’on a mis cinq ans à avoir du matériel informatique, des connexions et plus de 3 000 livres et soudain, plus rien ». Indispensables, les aides-éducateurs et les surveillants ont de bonnes raisons d’être inquiets depuis l’annonce de la suppression de leur statut et de nombreux postes. Près d’un surveillant sur deux et d’un aide-éducateur sur quatre était en grève le 16 décembre.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–302590-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–302482-,00.html