Présenté
en conseil des ministres le 26 mars, le plan ministériel, opérationnel à la
rentrée 2003, veut responsabiliser les acteurs qui interviennent dans le
traitement de l’absentéisme scolaire. L’établissement qui reste le lieu du
dialogue avec la famille, le département où sera mis en place « un module de
soutien à la responsabilité parentale » chargé de soutenir les familles qui
interviendra sur décision de l’inspecteur d’académie, la justice concernée
en dernier recours. Le ministre de la famille a rappelé que l’absentéisme
« est très souvent signe d’un mal être de l’élève, de souffrances qui
peuvent être d’origine scolaire, personnelle ou familiale ». Aussi le
gouvernement abroge-t-il la suspension des allocations familiales. Il crée
une amende de 750 euros qui ne sera appliquée que « dans les cas les plus
extrêmes ». Les nouvelles mesures peuvent-elles répondre à un absentéisme qui
va du travail clandestin forcé à la phobie scolaire ?
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