« Il faut une loi qui dise que l’école est « accessible à trois ans révolus », comme on ne vote pas à 18 ans moins une semaine ». Cet avis de la défenseure des enfants, repris par l’AFP, est partagé par les psychiatres participant à une conférence de l’Association française de psychiatrie. Pour eux, la troisième année de la vie achève un cycle de développement indispensable pour la construction de l’identité individuelle. La scolarisation perturberait celle-ci et serait responsable de comportements violents à l’adolescence. Une opinion soutenue également par Alain Bentolila pour qui les enfants scolarisés trop tôt manquent de vocabulaire ce qui nuit à l’apprentissage de la lecture. Des arguments qui alimentent un débat actif depuis début 2004.
Dépêche AFP
Rappel : Le débat sur l’école à 2 ans