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Samuel Morville, leader de la Coordination lycéenne est passé en justice à Paris le 25 mai. On a requis contre lui 500 euros d’amende pour insulte envers la police. Il accuse celle-ci de l’avoir battu et humilié. Son procès sera suivi de celui de Pauline Salingue, autre animatrice de la Coordination. D’autres lycéens suivront à Paris et dans le Val d’Oise. La FCPE et la Ligue des droits de l’Homme dénoncent « une répression judiciaire inédite… Il y a la volonté de juguler un mouvement social par la répression ». Les accusés sont défendus par de grands noms du barreau qui jugent la répression policière « totalement disproportionnée ». A ces sanctions pénales, l’éducation nationale a jouté des menaces disciplinaires. Et ce n’est pas fini : à Rodez, l’inspecteur d’académie vient de porter plainte pour violation de dossier et attroupement illégal.
Article de Libération
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