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Depuis des années, le lycée Jean Lurçat de Paris est cité en exemple pour ses structures de raccrochage scolaire. Elles permettent chaque année à des jeunes en rupture avec l’Ecole de retrouver une place dans le système scolaire et d’obtenir un diplôme. Elles les aident aussi souvent à se reconstruire. Le Café s’est fait l’écho de cette réussite qui repose sur des équipes pédagogiques admirables. Une évaluation a eu lieu récemment et a rendu un rapport très positif tant sur les dispositifs que sur les enseignants qui les mettent en oeuvre.

Une grande partie de l’équipe de Lurçat est composée de contractuels, présents depuis des années et qui ne sont pas pour rien dans cette réussite. En mars 2005, les dispositifs ont été pérennisés par l’académie y compris le principe de la cooptation pour la formation de l’équipe. Mais l’académie tente maintenant de passer outre et d’affecter des TZR sur les postes. En même temps l’équipe a appris que les contrats emploi-solidarité affectés ne seront pas prolongés alors qu’ils accompagnent les élèves et animent des activités péri-éducatives indispensables. L’équipe de J. Lurçat demande donc la titularisation pour les personnels contractuels ou le maintien sur leur poste et de nouveaux contrats pour d’assistants d’éducation. Pour récupérer une poignée de postes, doit-on faire disparaître une structure unique et efficace ?
Rappel : article du Café n°34