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Note d'information 05.20

Ce n’est pas par hasard que l’on devient instit ou professeur des écoles. Même si les trois quarts des jeunes professeurs des écoles ont une licence, ils ont choisi le primaire à cause « du désir de s’occuper d’enfants jeunes » ou « de l’attirance pour la multiplicité des disciplines ». A la différence des professeurs du secondaire dont l’identité se bâtit sur une discipline, les enseignants du primaire aiment avant tout « donner le goût du savoir », « développer les capacités de raisonnement ». Et finalement 88% sont satisfaits de leur expérience professionnelle, un taux légèrement supérieur à celui de leurs collègues. Comme ceux-ci 63% des enseignants partagent un sentiment de malaise devant « la non – prise en compte des difficultés concrètes du métier ». Parmi les difficultés signalées : la complexité du métier, le comportement des élèves, la difficulté de les faire tous progresser. Certaines disciplines posent plus de problèmes que d’autres : la musique et l’informatique le font pour deux instits sur trois. Ajoutons que, comme les collègues du secondaire, les enseignants du primaire sont d’anciens bons élèves (à 70%). Un quart d’entre ont eu un parent ou un grand-parent enseignant.
Note d’information 05.20 (en pdf)
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Rappel : une étude sur les profs du 2aire