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Quelle mouche pique le ministre ? Mardi, jeudi puis samedi, G. de Robien est intervenu à propos de l’enseignement catholique, prêchant pour “l’égalité des chances” entre les deux Ecoles. “Je dois me préoccuper de l’ensemble des enfants de France” a-t-il ajouté samedi. Pour le Se-Unsa, “le ministre s’inscrit dans une politique continue favorisant la concurrence au profit de l’enseignement privé. Le Se-Unsa rappelle que ce dernier a déjà bénéficié d’une revalorisation de ses frais de fonctionnement assumés sur fonds publics, de l’annulation de ses suppressions de postes en 2004, et désormais, d’un financement municipal sans restriction pour les élèves fréquentant une école privée hors de leur commune de résidence”. Pour le Sgen-Cfdt ” il n’est bien entendu pas question de nier l’existence de l’enseignement privé et encore moins de nier les missions éducatives des collègues de l’enseignement privé sous contrat. Mais il est bon de rappeler la notion de caractère propre de l’enseignement privé qui, contrairement à l’enseignement public, n’est pas tenu d’accueillir tous les élèves d’un secteur donné. Certes, la «guerre» n’existe plus mais la concurrence parfois sauvage , en particulier dans certaines régions, perdure entre le privé et le public. Qu’un ministre de l’Éducation nationale reconnaisse l’enseignement privé, c’est la moindre des choses mais de là à faire l’apologie d’une école confessionnelle particulière est pour le moins scandaleux”. Les arbitrages du budget 2006 devraient être arrêtés fin septembre.
Dépêche AFP
Communiqué Sgen Cfdt
Communiqué Se-Unsa