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« Je voulais savoir ce qui les ennuyait et ils ne m’ont pas donné d’arguments importants sauf qu’ils ne veulent pas être contraints «  a affirmé G. de Robien à l’AFP après une rencontre avec des manifestants du Snes. Le syndicat affirme avoir recueilli 50 000 signatures contre l’application des mesures sur le remplacement des enseignants absents. Le ministre nie la contrainte : « quand il y aura des protocoles partout, il n’y a aucune raison qu’il y ait désignation par le chef d’établissement ».

L’AFP est allée interroger des manifestants : « Les remplacements Robien, c’est irréaliste dans un collège comme le mien. Les classes sont trop dures, on ne peut pas improviser un cours. On va faire de la garderie, ils n’ont qu’à embaucher des surveillants » affirme un professeur en collège. « Si les gens pensent qu’on n’est que des fonctionnaires avec plein de vacances et qui ne bossent pas, ils n’ont qu’à passer les concours ! Dire qu’on peut travailler plus sans mal, c’est vraiment mépriser le métier qu’on fait, ne pas tenir compte des heures de préparation » précise un professeur de lycée.
Dépêche AFP
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